Si la Fed devrait sans surprise attendre septembre pour remonter les taux, les économistes vont, comme d'habitude, scruter le ton employé par Jay Powell, le président de la Fed, dans le compte-rendu des minutes de la Fed pour y déceler des indices sur le rythme des augmentations futures

Morning du 31 juillet, Fed, l'équation américaine

Si la Fed devrait sans surprise attendre septembre pour remonter les taux, les économistes vont, comme d'habitude, scruter le ton employé par Jay Powell, le président de la Fed, dans le compte-rendu des minutes de la Fed pour y déceler des indices sur le rythme des augmentations futures


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VIGEUR DE L'ÉCONOMIE
Le problème de la Fed est un problème de riches : l'économie américaine va bien. Très bien même.
Avec une croissance de 4,1% au deuxième trimestre, un chômage limité à 4% et une hausse des prix hors énergie et alimentation pile à 2%, soit l’objectif que s’est fixé la Fed, tous les voyants sont au vert

RISQUE DE SURCHAUFFE ?
Mais la Fed reste vigilante, face au risque de surchauffe de l'économie américaine.
Elle prévoit donc de remonter ses taux à deux reprises d'ici la fin de l'année, notamment en septembre. Puis une ou deux hausse l'année suivante.
Et c'est déjà vers le programme de l'année prochaine que sont tournés les économistes.
La forte vigueur de l'économie, la hausse des taux et les bonnes publications des entreprises américaines pourraient conduire le FOMC à employer un langage toujours plus ferme dans son rapport

LE FACTEUR TRUMP
C'est l'autre facteur avec lequel doit jouer la Fed.
Trump qui a pourtant choisi lui-même Jay Powell comme Président de la Fed.
Mais pour la première fois depuis la prise de fonction de Powell, il s'est permis de critiquer la politique de la banque centrale.
« Je n’aime pas voir tout ce travail qu’on fait pour l’économie et ensuite voir les taux monter », a-t-il déclaré sur la chaîne CNBC.
Il estime également que le durcissement des taux risque de mettre l'économie américaine en position défavorable alors que les autres banques centrales, au Japon ou en Europe, ont une approche plus accommodante.

VOLTE-FACE ATTENDU
Trump toujours.
Une semaine après avoir averti l'Iran de ne "jamais plus menacer les États-Unis" sous peine de "conséquences telles que peu au cours de l'Histoire en ont connues", le président américain se dit maintenant «prêt à discuter» avec l'Iran, «sans préconditions»
Une bonne surprise même si on commence à s'habituer à ces volte-faces.
Une bonne nouvelle...
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