Après deux trimestres décevants sur la croissance française, plus personne ne croit à l'objectif, toujours officiel, de 2% de croissance visé par Bercy pour l'année 2018. Bercy va donc devoir abaisser sa prévision de croissance, et donc accélérer les économies s'il veut maintenir le déficit à 2,4% du PIB comme promis dans le programme de stabilité fourni à Bruxelles

Morning du 30 juillet, Bercy doit revoir son budget

Après deux trimestres décevants sur la croissance française, plus personne ne croit à l'objectif, toujours officiel, de 2% de croissance visé par Bercy pour l'année 2018. Bercy va donc devoir abaisser sa prévision de croissance, et donc accélérer les économies s'il veut maintenir le déficit à 2,4% du PIB comme promis dans le programme de stabilité fourni à Bruxelles


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RÉVISION DE CROISSANCE
Après les chiffres décevants de la croissance française vendredi, la plupart des économistes ont abaissé leur prévision pour l'année. Le consensus des économistes se situe désormais entre 1,7 % et 1,8% de croissance sur l'année. C'est aussi ce que prévoient l'Insee (1,7 %) et la Banque de France (1,8%).
Le gouvernement doit faire de même et rabaisser ses prévisions.
Bruno Le Maire a bien essayé de nous enfumer en indiquant que Bercy maintenait sa prévision de croissance à 1,8 %. Mais la prévision officielle de Bercy, celle indiquée dans le cadre du programme de stabilité envoyé fin avril à Bruxelles, s'établissait à 2 %

IL FAUT RÉDUIRE LES DÉPENSES
Et si la France n'atteint pas les 2% de croissance cette année, elle risque de ne pas atteindre la barre de déficit public des 2,4% du PIB prévue dans le programme de stabilité. À moins d'accélérer le rythme des réductions de dépenses.
Or, pour l'instant, c'est le grand flou sur les économies. L’État doit déjà baisser la progression de la dépense publique à 0,4% en 2019 contre 0,7% en 2018. Et on ne sait toujours pas comment il compte si prendre pour atteindre cet objectif.
Un objectif qui va en plus falloir augmenter compte tenu de la baisse de la croissance...

ACCORD ET DÉSACCORDS
Y a-t-il vraiment eu un accord commercial la semaine dernière entre Jean-Claude Juncker et Donald Trump ?
L'accord avait été salué jeudi par la commission européenne.
Le hic, c'est que personne ne sait vraiment sur quoi ils se sont entendus.
Trump a affirmé que les Européens s'étaient engagés à acheter, sans délai, davantage de soja aux fermiers américains.
Juncker a répliqué que l'agriculture était en dehors de l'accord.
Ce dimanche, le secrétaire américain au Trésor, Steve Mnuchin a indiqué que...
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