Morning du 9 juillet, Un soft Brexit dur à accepter
Publié le 9 juillet 2018
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L’ACCORD SURPRISE
Vendredi, Theresa May avait pourtant enregistré une rare victoire. À la surprise générale, elle a obtenu le soutien du gouvernement britannique à son plan pour le Brexit qui prévoit notamment une « zone de libre-échange des biens » avec l’UE mais sans libre circulation des personnes. Une union à la carte.
L’UE PEUT-ELLE ACCEPTER ?
L’Irlande a immédiatement salué le plan May, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires Étrangères, Simon Coveney, « un pas important vers un Brexit moins désordonné » et «bien plus en douceur ».
Une avancée même si cet accord a peu de chances d’être accepté par les pays membre de l’UE, comme le prévient Coveney : « je crois qu’il va y a avoir quelques inquiétudes au sein de l’UE sur le fait qu’il consiste essentiellement à ce que la Grande-Bretagne fasse son marché parmi les éléments du marché unique ». Mais il « espère qu’il va servir de base à une négociation sérieuse désormais »
DÉFIANCE DES BREXITERS
Mais il va falloir trouver un nouveau négociateur. En désaccord avec le Brexit «adouci» de Theresa May, David Davis, qui négociait la sortie de l'UE avec Bruxelles, a démissionné dimanche soir. Avec ce départ, c'est tout le fragile équilibre du gouvernement May qui vacille. La démission peut donner des ailes aux autres Brexiters mécontents. Plusieurs députés ont ouvertement annoncé qu'ils cessaient de la soutenir et appelé de leurs vœux un vote de défiance pour la remplacer par un ardent Brexiter. Et Davis se pose depuis des mois en alternative potentielle à la Première ministre.
LE DISCOURS D’UN ROI ?
Emmanuel Macron réunit aujourd’hui les deux chambres du Parlement, à Versailles, pour exposer ses projets de...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Vendredi, Theresa May avait pourtant enregistré une rare victoire. À la surprise générale, elle a obtenu le soutien du gouvernement britannique à son plan pour le Brexit qui prévoit notamment une « zone de libre-échange des biens » avec l’UE mais sans libre circulation des personnes. Une union à la carte.
L’UE PEUT-ELLE ACCEPTER ?
L’Irlande a immédiatement salué le plan May, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires Étrangères, Simon Coveney, « un pas important vers un Brexit moins désordonné » et «bien plus en douceur ».
Une avancée même si cet accord a peu de chances d’être accepté par les pays membre de l’UE, comme le prévient Coveney : « je crois qu’il va y a avoir quelques inquiétudes au sein de l’UE sur le fait qu’il consiste essentiellement à ce que la Grande-Bretagne fasse son marché parmi les éléments du marché unique ». Mais il « espère qu’il va servir de base à une négociation sérieuse désormais »
DÉFIANCE DES BREXITERS
Mais il va falloir trouver un nouveau négociateur. En désaccord avec le Brexit «adouci» de Theresa May, David Davis, qui négociait la sortie de l'UE avec Bruxelles, a démissionné dimanche soir. Avec ce départ, c'est tout le fragile équilibre du gouvernement May qui vacille. La démission peut donner des ailes aux autres Brexiters mécontents. Plusieurs députés ont ouvertement annoncé qu'ils cessaient de la soutenir et appelé de leurs vœux un vote de défiance pour la remplacer par un ardent Brexiter. Et Davis se pose depuis des mois en alternative potentielle à la Première ministre.
LE DISCOURS D’UN ROI ?
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