Donald Trump a décidé de reporter l'application de la taxe sur les exportations d'acier et d'aluminium de l'Union Européenne vers les États-Unis. Une manière, encore, de mettre la pression sur l'Europe pour négocier des concessions.

Morning du 2 mai, Des nerfs d'acier

Donald Trump a décidé de reporter l'application de la taxe sur les exportations d'acier et d'aluminium de l'Union Européenne vers les États-Unis. Une manière, encore, de mettre la pression sur l'Europe pour négocier des concessions.


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L'ART DE LA NÉGOCIATION
C'est bien sûr le jeu de Donald Trump depuis le début. Négocier à l'aide du bâton. Et on peut dire que l'Europe se révèle un adversaire coriace, ne cédant rien et obligeant les États-Unis à décaler d'un mois leur deadline. La Maison-Blanche souhaite maintenant négocier des quotas pour limiter les importations. Et l'Union Européenne pourrait finir par céder.

L'UNITÉ À RUDE ÉPREUVE
Pour l'instant l'Union Européenne, et notamment l'axe franco-allemand, affiche la même volonté face au projet de taxe américaine. Paris et Berlin veulent d'abord obtenir une exemption durable, pour négocier sans épée de Damoclès au-dessus de la tête. Mais en réalité, les positions des deux pays divergent. L'Allemagne, qui souffrirait le plus de la mise en place de ces taxes, veut négocier, alors que la France veut rester ferme. L'Union Européenne va avoir du mal à garder une position commune, et Trump le sait très bien

L'AUTRE DEADLINE
Donald Trump aime négocier à l'aide de deadlines. C'est dans dix jours, le 12 mai, qu'il va délivrer son verdict sur l'accord sur le nucléaire iranien. Les autres pays signataires, la France en tête, se battent pour conserver la base de l'accord existant. Pendant ce temps, Benyamon Netanyahou, le Premier ministre israélien, a dévoilé des preuves « concluantes » d'un programme iranien secret, mais aucun élément nouveau, selon de nombreux experts

DIVERGENCES DES LUTTES
De violents heurts ont perturbé le traditionnel défilé du 1er mai. Plus d’un millier de personnes se revendiquant du mouvement « Black blocs », positionnés en tête du cortège syndical, sont accusés de violences et de dégradations. Si les divers leaders politiques ont condamné les violences, les extrêmes eux se renvoient la balle. Jean-Luc Mélenchon accuse « des bandes extrême droite » d’avoir semé le trouble tandis que pour Marine Le Pen, ces violences sont le fait de « milices d'extrême...
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