Morning du 27 mars, L'EURO, MONNAIE DE RESERVE
Publié le 27 mars 2018
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L'EURO, VALEUR REFUGE ?
C’est ce qui s’est passé la semaine dernière. Assez largement. Mais cela fait plusieurs fois que le marché est un peu secoué et que l’euro en profite. Et même hier soir, malgré le rebond puissant de Wall Street, l’euro est resté accroché au dessus des 1.24 dollars.
LES BANQUES CENTRALES ET L'EURO
Les investisseurs et les traders se reportent donc sur l’euro.
Avec une crainte sur le dollar liée évidemment aux décisions un peu débridées de Trump en matière commerciale mais pas seulement. Selon Bloomberg, il y aurait un mouvement plus fondamental derrière cette hausse. Les banques centrales. Les banques centrales envisageraient et auraient même commencé à rééquilibrer leurs réserves de change au profit de l’euro. Aujourd’hui près de 2/3 des réserves des banques centrales sont en dollars. La part de l’euro elle a largement baissé depuis la crise passant de 28% en 2009 à seulement 20% aujourd’hui. Rappelons que certains banques centrales comme l’Arabie Saoudite ou le Brésil détienne peu ou pas du tout d’euros.
UN TOURNANT ?
Et cette part pourrait donc remonter. Si ça n’a pas déjà commencé. L’euro pourrait à nouveau être une alternative. Bien évidemment le dollar restera toujours la principale monnaie de réserve, , encore longtemps mais si la part de l’euro revenait seulement à ce qu’elle était il y a dix ans, on parle d’un potentiel d’appréciation significatif pour la monnaie unique. Une belle revanche. La zone euro est redevenue très attractive d’un point de vue économique pour les investisseurs et les initiatives franco allemandes devraient encore renforcer son attrait. Et d’un autre côté Trump fait peur surtout aux détenteurs des plus grosses réserves de change qui sont souvent des pays, comme la Chine qui sont dans son collimateur. Surtout que Trump a souvent affirmé qu’un dollar faible...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
C’est ce qui s’est passé la semaine dernière. Assez largement. Mais cela fait plusieurs fois que le marché est un peu secoué et que l’euro en profite. Et même hier soir, malgré le rebond puissant de Wall Street, l’euro est resté accroché au dessus des 1.24 dollars.
LES BANQUES CENTRALES ET L'EURO
Les investisseurs et les traders se reportent donc sur l’euro.
Avec une crainte sur le dollar liée évidemment aux décisions un peu débridées de Trump en matière commerciale mais pas seulement. Selon Bloomberg, il y aurait un mouvement plus fondamental derrière cette hausse. Les banques centrales. Les banques centrales envisageraient et auraient même commencé à rééquilibrer leurs réserves de change au profit de l’euro. Aujourd’hui près de 2/3 des réserves des banques centrales sont en dollars. La part de l’euro elle a largement baissé depuis la crise passant de 28% en 2009 à seulement 20% aujourd’hui. Rappelons que certains banques centrales comme l’Arabie Saoudite ou le Brésil détienne peu ou pas du tout d’euros.
UN TOURNANT ?
Et cette part pourrait donc remonter. Si ça n’a pas déjà commencé. L’euro pourrait à nouveau être une alternative. Bien évidemment le dollar restera toujours la principale monnaie de réserve, , encore longtemps mais si la part de l’euro revenait seulement à ce qu’elle était il y a dix ans, on parle d’un potentiel d’appréciation significatif pour la monnaie unique. Une belle revanche. La zone euro est redevenue très attractive d’un point de vue économique pour les investisseurs et les initiatives franco allemandes devraient encore renforcer son attrait. Et d’un autre côté Trump fait peur surtout aux détenteurs des plus grosses réserves de change qui sont souvent des pays, comme la Chine qui sont dans son collimateur. Surtout que Trump a souvent affirmé qu’un dollar faible...
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