Morning du 2 mars, P COMME PROTECTIONNISME
Publié le 2 mars 2018
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AMERICA FIRST ENCORE ET TOUJOURS
Il y a un reproche qu’on ne peut pas faire à Trump. C’est de ne pas tenir ses promesses de campagne. Des promesses qui tournent toutes autour du même mot d’ordre. America first. Tout faire pour favoriser les entreprises américaines en leur donnant une immense avantage compétitif avec la baisse massive des impôts, ou en leur offrant un programme important d’investissement dans les infrastructures. Une de ses obsessions c’est le déficit commercial massif qui plombe les Etats Unis depuis toujours et dont il pense qu’il est du à une trop grande naïveté des Etats Unis dans les traités commerciaux qu’il dénonce d’ailleurs. Pour tenter de rétablir l’équilibre, c’est donc la menace du protectionnisme qu’il agite.
DE LA MENACE A LA REALITE
Hier il est passé de la menace à de vraies mesures. Il a mis ses menaces à exécution en augmentant les droits de douane sur les importations d’acier de 25% et d’aluminium de 10%. Son but comme toujours c’est de favoriser les entreprises Américaines du secteur qu’il estime spoliées par des pays qui pratiquent une concurrence déloyale. Toujours le même objectif. Et cela a évidemment déjà suscité des réactions en Europe et en Chine. Mais ça, Trump n’en a que faire.
LES MARCHES ET LE PROTECTIONNISME
Et une réaction négative sur les marchés.
En 2018, contrairement à 2017, les marchés se focalisent sur les motifs d’inquiétude. Ils en avaient déjà un avec les salaires, l’ inflation et la hausse des taux. Un triptyque qui avait fait chuter les marchés il y a un mois. En voilà donc un deuxième avec le mot en P, protectionnisme. Les mesures de Trump effraient en effet les investisseurs qui craignent le début d’une guerre commerciale, surtout avec la Chine, mais qui craignent aussi que les droits de douane augmentent finalement le prix des produits importés aux Etats Unis et donc l’inflation, l’autre grande crainte de l’année. Finalement Trump continue à dérouler tranquillement son programme, qu’il plaise ou non aux marchés...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Il y a un reproche qu’on ne peut pas faire à Trump. C’est de ne pas tenir ses promesses de campagne. Des promesses qui tournent toutes autour du même mot d’ordre. America first. Tout faire pour favoriser les entreprises américaines en leur donnant une immense avantage compétitif avec la baisse massive des impôts, ou en leur offrant un programme important d’investissement dans les infrastructures. Une de ses obsessions c’est le déficit commercial massif qui plombe les Etats Unis depuis toujours et dont il pense qu’il est du à une trop grande naïveté des Etats Unis dans les traités commerciaux qu’il dénonce d’ailleurs. Pour tenter de rétablir l’équilibre, c’est donc la menace du protectionnisme qu’il agite.
DE LA MENACE A LA REALITE
Hier il est passé de la menace à de vraies mesures. Il a mis ses menaces à exécution en augmentant les droits de douane sur les importations d’acier de 25% et d’aluminium de 10%. Son but comme toujours c’est de favoriser les entreprises Américaines du secteur qu’il estime spoliées par des pays qui pratiquent une concurrence déloyale. Toujours le même objectif. Et cela a évidemment déjà suscité des réactions en Europe et en Chine. Mais ça, Trump n’en a que faire.
LES MARCHES ET LE PROTECTIONNISME
Et une réaction négative sur les marchés.
En 2018, contrairement à 2017, les marchés se focalisent sur les motifs d’inquiétude. Ils en avaient déjà un avec les salaires, l’ inflation et la hausse des taux. Un triptyque qui avait fait chuter les marchés il y a un mois. En voilà donc un deuxième avec le mot en P, protectionnisme. Les mesures de Trump effraient en effet les investisseurs qui craignent le début d’une guerre commerciale, surtout avec la Chine, mais qui craignent aussi que les droits de douane augmentent finalement le prix des produits importés aux Etats Unis et donc l’inflation, l’autre grande crainte de l’année. Finalement Trump continue à dérouler tranquillement son programme, qu’il plaise ou non aux marchés...
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