A Saint Hubert!
Publié le 22 décembre 2017
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Vers les années 2000, la chasse à courre du grand gibier a vécu un renouveau dans le Sud-Ouest.
L'on pouvait croiser sur les routes des Landes des convois de vans transportant des chevaux, puis les équipages en bel uniforme bleu ou rouge à parements dorés, bombe de chasse, culotte blanche, s'activant autour de leurs montures.
Et les meutes de chiens, des beagles, tenues par les piqueux. Et aussi les cors de chasse, cuivre rutilant au soleil, tout le grand jeu !
Un beau dimanche d'automne, deux chasses se préparent, l'une près du bourg de St Girons, sur les brisées d'un grand cerf, l'autre à Vielle, soit 10km au sud, pour poursuivre un gros sanglier.
Les deux meutes sont découplées et s'élancent en même temps, effet du hasard. Les cors résonnent. les cavaliers suivent. Est-ce une malice des animaux poursuivis, est-ce le hasard à nouveau ? Les deux pistes se croisent, le cerf part vers le sud et le sanglier vers le nord. Voilà les meutes emmêlées l'une dans l'autre, ça gueule, ça mord, les piqueux hurlent, débordés. Les cavaliers arrivent. Les chevaux renâclent devant le pandémonium ! Quel vacarme ! Lorsqu'enfin la situation est sous contrôle, les animaux pourchassés sont bien loin et c'est deux chasses piteuses qui regagnent les voitures.
Je ne vous raconte pas l'énorme éclat de rire dont se sont tordus les chasseurs à pied, eux qui passent leur dimanche en battues longues et fastidieuse, dans le vain espoir de limiter la quantité de gibier et de protéger les cultures.
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L'on pouvait croiser sur les routes des Landes des convois de vans transportant des chevaux, puis les équipages en bel uniforme bleu ou rouge à parements dorés, bombe de chasse, culotte blanche, s'activant autour de leurs montures.
Et les meutes de chiens, des beagles, tenues par les piqueux. Et aussi les cors de chasse, cuivre rutilant au soleil, tout le grand jeu !
Un beau dimanche d'automne, deux chasses se préparent, l'une près du bourg de St Girons, sur les brisées d'un grand cerf, l'autre à Vielle, soit 10km au sud, pour poursuivre un gros sanglier.
Les deux meutes sont découplées et s'élancent en même temps, effet du hasard. Les cors résonnent. les cavaliers suivent. Est-ce une malice des animaux poursuivis, est-ce le hasard à nouveau ? Les deux pistes se croisent, le cerf part vers le sud et le sanglier vers le nord. Voilà les meutes emmêlées l'une dans l'autre, ça gueule, ça mord, les piqueux hurlent, débordés. Les cavaliers arrivent. Les chevaux renâclent devant le pandémonium ! Quel vacarme ! Lorsqu'enfin la situation est sous contrôle, les animaux pourchassés sont bien loin et c'est deux chasses piteuses qui regagnent les voitures.
Je ne vous raconte pas l'énorme éclat de rire dont se sont tordus les chasseurs à pied, eux qui passent leur dimanche en battues longues et fastidieuse, dans le vain espoir de limiter la quantité de gibier et de protéger les cultures.
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