Morning du 4 octobre, Le paradoxe italien
Publié le 4 octobre 2017
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LE MAILLON FAIBLE
L’Italie inquiète d’un point de vue politique et économique. Les investisseurs étrangers ne détiennent plus que 32% de la dette Italienne contre 44% en 2010 et environ 50% de la dette française aujourd’hui. Avec une dette qui représente 135% du PIB. Les banques italiennes sont toujours faiblardes et la croissance molle. Et pourtant tous ces éléments négatifs ne se retrouvent pas dans les cours.
Et c’est tout le paradoxe. C’est même le contraire. La Bourse italienne affiche la meilleure performance depuis le début d’année des grandes Bourses européennes. Plus de 18% de hausse, c’est même mieux que le chouchou du moment, le Portugal et ses 16% et nettement mieux que les 10% du CAC. Sur un an, la performance est encore plus impressionnante avec une hausse de plus de 40%. Quant au taux des emprunts d’état ,ils sont bas, signe étonnant de confiance des investisseurs. A 2.25% , ils sont certes plus élevés que les 1.85 qu’ils ont atteint au plus bas en juin mais restent à des niveaux historiquement bas pour l’Italie.
LES MARCHES AIMENT LES PARADOXES
L’explication de ce paradoxe ?
2 explications. Tout d’abord le “whatever it takes” de Mario Draghi. Les investisseurs sont persuadés que si le pays natal de Draghi était sous pression, la Banque centrale européenne interviendrait massivement pour le soutenir. D’autre part, en matière politique, et en particulier en matière d’élections, à chaque fois que les investisseurs ont réagi avec panique comme après l’élection de Trump ou encore le Brexit, ils se sont brûlés les doigts avec des marchés qui ont rebondi rapidement. Alors oui, tout le monde s’accorde à dire que l’Italie est le maillon faible de l’Europe mais cela ne l’empêche pas de surperformer les autres marchés. On n’est...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
L’Italie inquiète d’un point de vue politique et économique. Les investisseurs étrangers ne détiennent plus que 32% de la dette Italienne contre 44% en 2010 et environ 50% de la dette française aujourd’hui. Avec une dette qui représente 135% du PIB. Les banques italiennes sont toujours faiblardes et la croissance molle. Et pourtant tous ces éléments négatifs ne se retrouvent pas dans les cours.
Et c’est tout le paradoxe. C’est même le contraire. La Bourse italienne affiche la meilleure performance depuis le début d’année des grandes Bourses européennes. Plus de 18% de hausse, c’est même mieux que le chouchou du moment, le Portugal et ses 16% et nettement mieux que les 10% du CAC. Sur un an, la performance est encore plus impressionnante avec une hausse de plus de 40%. Quant au taux des emprunts d’état ,ils sont bas, signe étonnant de confiance des investisseurs. A 2.25% , ils sont certes plus élevés que les 1.85 qu’ils ont atteint au plus bas en juin mais restent à des niveaux historiquement bas pour l’Italie.
LES MARCHES AIMENT LES PARADOXES
L’explication de ce paradoxe ?
2 explications. Tout d’abord le “whatever it takes” de Mario Draghi. Les investisseurs sont persuadés que si le pays natal de Draghi était sous pression, la Banque centrale européenne interviendrait massivement pour le soutenir. D’autre part, en matière politique, et en particulier en matière d’élections, à chaque fois que les investisseurs ont réagi avec panique comme après l’élection de Trump ou encore le Brexit, ils se sont brûlés les doigts avec des marchés qui ont rebondi rapidement. Alors oui, tout le monde s’accorde à dire que l’Italie est le maillon faible de l’Europe mais cela ne l’empêche pas de surperformer les autres marchés. On n’est...
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