Morning du 12 septembre, POUR LES MARCHés, IRMA N'EST PAS UNE CATASTROPHE
Publié le 12 septembre 2017
(61 lectures)
UNE BAISSE SIGNIFICATIVE DES ESTIMATIONS DE COUTS
Les cours des compagnies d’assurance et surtout des réassureurs sous pression après la succession d’ouragans et de cyclones se sont envolés hier. De 2 à 5%. Avec un indice sectoriel en hausse de 2%. Cela a suffi pour propulser le S&P 500 vers de nouveaux records. Les estimations de coûts ont donc été sensiblement modifiés
Si Miami avait été durement touché, l’estimation du coût pour les réassureurs dépassait largement les 60 milliards de dollars. A l’heure où nous nous parlons, on est largement en dessous de 40 milliards de dollars, voire proche des 20 milliards selon certaines estimations.
CATASTROPHE BONDS
Et évidemment, cela a favorisé également l’envol de réassureurs européens qui auraient du être mis aussi à contribution. Même soulagement du côté de ce qu’on appelle les « cat bonds », les catastrophe bonds, ces placements à très haut rendement qui sont en fait un pari sur les catastrophes naturelles. Vous investissez dans un cat bond. S’il n’y a pas de catastrophe naturelle, c’est le jackpot et vous touchez des taux d’intérêt très élevés. Si au contraire, la situation est extrême comme cela aurait le cas si Miami avait été touché, vous perdez tout. Ces investissements sont très populaires auprès des fonds de pensions mais également auprès de particuliers extrêmement fortunés. Et hier ces cat bonds ont rebondi aussi même s’ils ont subi des pertes significatives.
LA LOGIQUE DES MARCHES PEUT SURPRENDRE...VOIRE CHOQUER
Pour les marchés donc, Irma n’a pas été une catastrophe. Au contraire, certains anticipent même l’aspect positif des reconstructions éventuelles à venir. La vision des marchés peut souvent être surprenante et parfois même un peu choquante.
ON ATTEND
De voir l'ampleur de la manifestation aujourd'hui...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Les cours des compagnies d’assurance et surtout des réassureurs sous pression après la succession d’ouragans et de cyclones se sont envolés hier. De 2 à 5%. Avec un indice sectoriel en hausse de 2%. Cela a suffi pour propulser le S&P 500 vers de nouveaux records. Les estimations de coûts ont donc été sensiblement modifiés
Si Miami avait été durement touché, l’estimation du coût pour les réassureurs dépassait largement les 60 milliards de dollars. A l’heure où nous nous parlons, on est largement en dessous de 40 milliards de dollars, voire proche des 20 milliards selon certaines estimations.
CATASTROPHE BONDS
Et évidemment, cela a favorisé également l’envol de réassureurs européens qui auraient du être mis aussi à contribution. Même soulagement du côté de ce qu’on appelle les « cat bonds », les catastrophe bonds, ces placements à très haut rendement qui sont en fait un pari sur les catastrophes naturelles. Vous investissez dans un cat bond. S’il n’y a pas de catastrophe naturelle, c’est le jackpot et vous touchez des taux d’intérêt très élevés. Si au contraire, la situation est extrême comme cela aurait le cas si Miami avait été touché, vous perdez tout. Ces investissements sont très populaires auprès des fonds de pensions mais également auprès de particuliers extrêmement fortunés. Et hier ces cat bonds ont rebondi aussi même s’ils ont subi des pertes significatives.
LA LOGIQUE DES MARCHES PEUT SURPRENDRE...VOIRE CHOQUER
Pour les marchés donc, Irma n’a pas été une catastrophe. Au contraire, certains anticipent même l’aspect positif des reconstructions éventuelles à venir. La vision des marchés peut souvent être surprenante et parfois même un peu choquante.
ON ATTEND
De voir l'ampleur de la manifestation aujourd'hui...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2017
MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |