Morning du 15 juin, La hausse des taux aux États-Unis continue
Publié le 15 juin 2017
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UNE SEULE SURPRISE
La surprise n’est pas là. La vraie surprise c’est l’absence totale de réaction de Donald Trump, ni du gouvernement. Pas le moindre tweet incendiaire, pas de commentaire dévastateur alors que Yellen, la patronne de la FED, était dans le collimateur de Trump pendant sa campagne et au début de son mandat.
UN APAISEMENT DE FAÇADE...
Les relations se sont donc améliorées ?
À peine quelques semaines après sa prise effective de pouvoir, Trump avait déjà changé d’attitude en déclarant que Yellen faisait un super job, je cite. Quelques jours plus tard, il déclarait même qu’il n’excluait pas de la garder pour un deuxième mandat. Gary Cohn, le conseiller économique de Trump, un ex Goldman Sachs, a répété à plusieurs reprises que la Fed devait faire ce qu’elle avait à faire et que le gouvernement respectait le pouvoir et l’indépendance de la banque centrale.
...MAIS YELLEN NE RESTERA PAS
Et pourtant la politique de la FED ne doit pas plaire au gouvernement.
Trump a promis une croissance de plus de 3%, voire de 4%, et pour l’instant on en est loin. Et 3 hausses de taux en une année ne vont pas faciliter les choses. Trump veut une banque centrale laxiste entièrement tournée vers la croissance. Yellen s’inquiète des conséquences du plein emploi et surtout des plans de relance de Trump qu’elles jugent dangereux pour une économie déjà en pleine croissance. Dans 8 mois, c’est la fin du mandat de Yellen. Malgré l’apaisement apparent, Yellen a peu de chances d’être reconduite. Trump voudra une personne à la tête de la FED qui favorisera sa politique. Et pour l’instant le candidat le mieux placé est Gary Cohn. En attendant, il a accepté de ne pas céder à ses mouvements d’humeur et de se montrer conciliant. Pour le moment...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
La surprise n’est pas là. La vraie surprise c’est l’absence totale de réaction de Donald Trump, ni du gouvernement. Pas le moindre tweet incendiaire, pas de commentaire dévastateur alors que Yellen, la patronne de la FED, était dans le collimateur de Trump pendant sa campagne et au début de son mandat.
UN APAISEMENT DE FAÇADE...
Les relations se sont donc améliorées ?
À peine quelques semaines après sa prise effective de pouvoir, Trump avait déjà changé d’attitude en déclarant que Yellen faisait un super job, je cite. Quelques jours plus tard, il déclarait même qu’il n’excluait pas de la garder pour un deuxième mandat. Gary Cohn, le conseiller économique de Trump, un ex Goldman Sachs, a répété à plusieurs reprises que la Fed devait faire ce qu’elle avait à faire et que le gouvernement respectait le pouvoir et l’indépendance de la banque centrale.
...MAIS YELLEN NE RESTERA PAS
Et pourtant la politique de la FED ne doit pas plaire au gouvernement.
Trump a promis une croissance de plus de 3%, voire de 4%, et pour l’instant on en est loin. Et 3 hausses de taux en une année ne vont pas faciliter les choses. Trump veut une banque centrale laxiste entièrement tournée vers la croissance. Yellen s’inquiète des conséquences du plein emploi et surtout des plans de relance de Trump qu’elles jugent dangereux pour une économie déjà en pleine croissance. Dans 8 mois, c’est la fin du mandat de Yellen. Malgré l’apaisement apparent, Yellen a peu de chances d’être reconduite. Trump voudra une personne à la tête de la FED qui favorisera sa politique. Et pour l’instant le candidat le mieux placé est Gary Cohn. En attendant, il a accepté de ne pas céder à ses mouvements d’humeur et de se montrer conciliant. Pour le moment...
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