DELIRIUM TREGROS ( versus tremens : Vision subliminale )
Publié le 2 décembre 2018
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Quand je me rends chez ELLE, toujours sur rendez-vous, dès qu'elle m'ouvre sa porte, j'entre dans l'éther, ce fluide subtil, venu de l'atmosphère extra-terrestre.
Un petit bout de femme m'accueille.
Sa beauté, tel un rayon de lune, par nuit claire, caressant un champ de blé d'or, me transporte dans un autre monde. Mon esprit vagabonde, heureux de sa liberté de penser.
ELLE me fait entrer, nous nous regardons un moment, avant de nous confier, confortablement installés, nous faisant face.
Sa voix douce de miel fraîchement cueilli, m'envoute suavement.
Ses yeux, deux lagons d'un bleu profond, me troublent, m'entraînent dans mon délire.
Sa silhouette frôle la perfection alimentant encore plus, comme s'il en était besoin, mon idolatrie, mon admiration béate.
Elle me susurre, de façon à peine audible : « déshabillez-vous»
Ô combien j'aimerais lui dire : « vous d'abord »
Après un moment d'échanges, ELLE m'écrit un billet que j'imagine doux. Je le prends tendrement, le cœur palpitant.
ELLE poursuit toujours avec la même douceur : « on se revoit dans trois mois, nous serons en mesure d'analyser si ce nouveau traitement vous convient mieux»
C'est à ce moment seulement, que je remarque son "pendentif " (Laennec)
Le miroir se brise.
Derrière, apparaît, un pan de mur en ruines sur lequel clignotent en lettres rouges... SÉQUELLES d' AVC !....
C.L, 11/2018
Un petit bout de femme m'accueille.
Sa beauté, tel un rayon de lune, par nuit claire, caressant un champ de blé d'or, me transporte dans un autre monde. Mon esprit vagabonde, heureux de sa liberté de penser.
ELLE me fait entrer, nous nous regardons un moment, avant de nous confier, confortablement installés, nous faisant face.
Sa voix douce de miel fraîchement cueilli, m'envoute suavement.
Ses yeux, deux lagons d'un bleu profond, me troublent, m'entraînent dans mon délire.
Sa silhouette frôle la perfection alimentant encore plus, comme s'il en était besoin, mon idolatrie, mon admiration béate.
Elle me susurre, de façon à peine audible : « déshabillez-vous»
Ô combien j'aimerais lui dire : « vous d'abord »
Après un moment d'échanges, ELLE m'écrit un billet que j'imagine doux. Je le prends tendrement, le cœur palpitant.
ELLE poursuit toujours avec la même douceur : « on se revoit dans trois mois, nous serons en mesure d'analyser si ce nouveau traitement vous convient mieux»
C'est à ce moment seulement, que je remarque son "pendentif " (Laennec)
Le miroir se brise.
Derrière, apparaît, un pan de mur en ruines sur lequel clignotent en lettres rouges... SÉQUELLES d' AVC !....
C.L, 11/2018