Jeannot lapin lance un défi
Publié le 20 juillet 2018
(1234 lectures)
Avant de commencer mon histoire, il faut que je précise quelques points :
~ Pour m'exprimer ici j'ai dû pirater l'espace de Claudlo.
~Priez pour que je ne finisse pas en civet dans sa marmite !
~Je suis un lapin de garenne, de la famille des léporidés de type lagomorphe, nos lapereaux naissent aveugles et nus.
~Je suis facétieux... dans ma famille on me considère comme étant le TOTO de Miss Castafiore...
~Outre Manche, on me désigne sous le terme de RABBIT ou BUNNY
~~~~~~~~~~~~
Par un beau matin, l'hiver s'éloignant et le printemps naissant, une très jolie lapine, toute de blanc vêtue, ose une sortie de son terrier.
Le regain d'après fenaison, recouvre déjà la campagne, à ses pieds un tapis de fleurs, et d'aromates embaument et grisent.
Notre demoiselle n'y résiste pas, se roule dans l'herbe encore imbibée de la rosée nocturne, se gavant au passage de serpolet, de thym, de farigoulette de luzerne, et de tendres pâquerettes. Imprudente elle s'éloigne de son gite au point, d'être perdue, incapable de retrouver son chemin.
Accaparée par ses pensées, inquiète, elle entend une voix rocailleuse, railleuse, limite irrespectueuse:
" Alors la "meuf" on s'est égarée, on cherche son chemin?" appuyé à un arbre, un mâle, tout aussi noir qu'elle est blanche, type grossier dragueur, gonflant la poitrine et rentrant le ventre, goguenard il insiste
" je peux t'aider... mais, pour cela il faut faire TAC,TAC".
La mignonne est "neuve" mais elle sait de quoi il s'agit... qu'à cela ne tienne, elle a trop besoin du précieux renseignement.
Elle accepte donc et fait TAC,TAC...adieu rêve de rosière et de jeune lapine en fleur...en contrepartie elle obtient le précieux sésame (Et c'est là que moi Jeannot Lapin je vais vous prouver que je connais un peu de votre culture humaine... Marcel Pagnol a dit:" l'honneur des femmes c'est comme les allumettes ça ne sert qu'une fois...") .
En tant que lapin, je trouve cela déplorable, voire insultant, assimiler l'honneur d'une humaine à la présence ou pas de l'hymen, c'est faire offense à son intelligence. Mais cela ne nous regarde pas, c'est une affaire d'humains.
Je reprends la suite de mon récit, notre blanche écervelée, ayant en mémoire les renseignements du grossier mâle noir, mais malgré tout agréablement marquée par l'expérience, gambade, s'amuse, sautille, sa jeunesse reprend le dessus et ce qui devait arriver, arrive!
Elle est de nouveau perdue, chez nous aussi le sens de l'orientation n'est pas le point fort de nos femelles.
Désemparée, elle ne sait que faire.
Le destin met sur sa route un mâle cendré aux reflets bleutés, d'une rare beauté, du type précieux, genre petit doigt levé.
"Vous semblez avoir l'esprit chagrin douce enfant, en quoi puis-je vous venir en aide ?"
Bien renseigné notre aristocrate, décide de la soulager de son embarras contre bien sur un TAC TAC, on peut être de sang bleu sans pour autant ne pas aimer la chose.
Ayant bouquiné notre mignonne avec expérience, il tient parole en traçant au sol l'itinéraire à suivre.
Sur ce, guindé et la tête haute, il disparaît dans les fourrés de genêts.
Avec ce croquis en tête ce serait bien le diable, si elle ne s'y retrouvait pas.
C'est sans compter sur la négligence, voire l'insouciance de la jeunesse !!
Un carré de luzerne l'attire irrésistiblement : après les efforts le réconfort. Tout le monde sait que la pratique de la chose donne faim.
Après s'être rassasiée, elle se rend à l'évidence, avec terreur, sa mémoire lui fait défaut, du dessin au sol aucun souvenir, là c'est carrément la panique, elle ne se contrôle plus.
Et c'est là que moi Jeannot Lapin intervient.
Vous me connaissez, aimable, souriant, charmant, élégant, talentueux (On n'est jamais si bien servi que par soi-même).
Je prends cette blanche demoiselle dans mes pattes avant, comme je suis aussi blanc qu'elle, nous ne faisons qu'un.
Je la console, du mieux que je peux, lui demande la raison de cette peur qui la gagne.
"Mon tout petit je sais où tu gîtes, je te promets de te raccompagner jusque chez toi." Cette promesse la ramène doucement à l'accalmie.
Puis ne résistant pas à la beauté de cette créature, j'ajoute : "Mais il faut d'abord que nous fassions TAC,TAC...".
La coquine y ayant pris goût, par deux fois le septième ciel s'est offert.
Je l'ai raccompagnée chez elle réintégrant son nid, rassurée avant que le ponant recouvre la prairie de son voile de nuit.
Quant-à moi, j'avais pris des rendez-vous sur un site de rencontres, une dizaine de ces dames avaient répondu favorablement à mon invitation.
Il faut maintenant que je bouquine beaucoup pour arrêter mon choix. Allez courage !!!
~~~~~~~~~
Quelques semaines plus tard, Blanchette a donné naissance à un seul lapereau.
Souvenez-vous, nous naissons nus et aveugles.
~~~~~~~~~~
Et voici ma question sous forme d'énigme :
Quand notre bébé aura revêtu sa fourrure, de quelle couleur sera-t'elle ???
La réponse ici même le jour de parution après dix-neuf heures......
~ Pour m'exprimer ici j'ai dû pirater l'espace de Claudlo.
~Priez pour que je ne finisse pas en civet dans sa marmite !
~Je suis un lapin de garenne, de la famille des léporidés de type lagomorphe, nos lapereaux naissent aveugles et nus.
~Je suis facétieux... dans ma famille on me considère comme étant le TOTO de Miss Castafiore...
~Outre Manche, on me désigne sous le terme de RABBIT ou BUNNY
~~~~~~~~~~~~
Par un beau matin, l'hiver s'éloignant et le printemps naissant, une très jolie lapine, toute de blanc vêtue, ose une sortie de son terrier.
Le regain d'après fenaison, recouvre déjà la campagne, à ses pieds un tapis de fleurs, et d'aromates embaument et grisent.
Notre demoiselle n'y résiste pas, se roule dans l'herbe encore imbibée de la rosée nocturne, se gavant au passage de serpolet, de thym, de farigoulette de luzerne, et de tendres pâquerettes. Imprudente elle s'éloigne de son gite au point, d'être perdue, incapable de retrouver son chemin.
Accaparée par ses pensées, inquiète, elle entend une voix rocailleuse, railleuse, limite irrespectueuse:
" Alors la "meuf" on s'est égarée, on cherche son chemin?" appuyé à un arbre, un mâle, tout aussi noir qu'elle est blanche, type grossier dragueur, gonflant la poitrine et rentrant le ventre, goguenard il insiste
" je peux t'aider... mais, pour cela il faut faire TAC,TAC".
La mignonne est "neuve" mais elle sait de quoi il s'agit... qu'à cela ne tienne, elle a trop besoin du précieux renseignement.
Elle accepte donc et fait TAC,TAC...adieu rêve de rosière et de jeune lapine en fleur...en contrepartie elle obtient le précieux sésame (Et c'est là que moi Jeannot Lapin je vais vous prouver que je connais un peu de votre culture humaine... Marcel Pagnol a dit:" l'honneur des femmes c'est comme les allumettes ça ne sert qu'une fois...") .
En tant que lapin, je trouve cela déplorable, voire insultant, assimiler l'honneur d'une humaine à la présence ou pas de l'hymen, c'est faire offense à son intelligence. Mais cela ne nous regarde pas, c'est une affaire d'humains.
Je reprends la suite de mon récit, notre blanche écervelée, ayant en mémoire les renseignements du grossier mâle noir, mais malgré tout agréablement marquée par l'expérience, gambade, s'amuse, sautille, sa jeunesse reprend le dessus et ce qui devait arriver, arrive!
Elle est de nouveau perdue, chez nous aussi le sens de l'orientation n'est pas le point fort de nos femelles.
Désemparée, elle ne sait que faire.
Le destin met sur sa route un mâle cendré aux reflets bleutés, d'une rare beauté, du type précieux, genre petit doigt levé.
"Vous semblez avoir l'esprit chagrin douce enfant, en quoi puis-je vous venir en aide ?"
Bien renseigné notre aristocrate, décide de la soulager de son embarras contre bien sur un TAC TAC, on peut être de sang bleu sans pour autant ne pas aimer la chose.
Ayant bouquiné notre mignonne avec expérience, il tient parole en traçant au sol l'itinéraire à suivre.
Sur ce, guindé et la tête haute, il disparaît dans les fourrés de genêts.
Avec ce croquis en tête ce serait bien le diable, si elle ne s'y retrouvait pas.
C'est sans compter sur la négligence, voire l'insouciance de la jeunesse !!
Un carré de luzerne l'attire irrésistiblement : après les efforts le réconfort. Tout le monde sait que la pratique de la chose donne faim.
Après s'être rassasiée, elle se rend à l'évidence, avec terreur, sa mémoire lui fait défaut, du dessin au sol aucun souvenir, là c'est carrément la panique, elle ne se contrôle plus.
Et c'est là que moi Jeannot Lapin intervient.
Vous me connaissez, aimable, souriant, charmant, élégant, talentueux (On n'est jamais si bien servi que par soi-même).
Je prends cette blanche demoiselle dans mes pattes avant, comme je suis aussi blanc qu'elle, nous ne faisons qu'un.
Je la console, du mieux que je peux, lui demande la raison de cette peur qui la gagne.
"Mon tout petit je sais où tu gîtes, je te promets de te raccompagner jusque chez toi." Cette promesse la ramène doucement à l'accalmie.
Puis ne résistant pas à la beauté de cette créature, j'ajoute : "Mais il faut d'abord que nous fassions TAC,TAC...".
La coquine y ayant pris goût, par deux fois le septième ciel s'est offert.
Je l'ai raccompagnée chez elle réintégrant son nid, rassurée avant que le ponant recouvre la prairie de son voile de nuit.
Quant-à moi, j'avais pris des rendez-vous sur un site de rencontres, une dizaine de ces dames avaient répondu favorablement à mon invitation.
Il faut maintenant que je bouquine beaucoup pour arrêter mon choix. Allez courage !!!
~~~~~~~~~
Quelques semaines plus tard, Blanchette a donné naissance à un seul lapereau.
Souvenez-vous, nous naissons nus et aveugles.
~~~~~~~~~~
Et voici ma question sous forme d'énigme :
Quand notre bébé aura revêtu sa fourrure, de quelle couleur sera-t'elle ???
La réponse ici même le jour de parution après dix-neuf heures......