Une histoire française
Publié le 1 août 2020
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Ils m'ont raconté "leur" pays, celui des champs d'artichauts, des orangers, des plages et d'une mer bleue, si bleue...
Ils m'ont raconté, la belle, l'inoubliable Alger-la Blanche, les mimosas en fleurs et toujours ce ciel éternellement bleu.
Je les ai accompagné, émue et émerveillée, dans leurs pique-niques sur la plage, leurs cabas remplis de soubrossade..
J'ai humé l'odeur des épices et des anchois, les rangées d'eucalyptus bordant la route, le goût des amandes fraîches et le sol brûlant.
A travers leurs récits, j'ai adoré la kémia, l'anisette et les bons mots de ce peuple du soleil a l'accent chantant qui leur est propre.
Cette terre abandonnée à la va-vite est restée ancrée au plus profond de leur âme. Cet arrachement à leur terre natale, c'est une page d'histoire qui c'est tournée.
Les plus âgés n'ont pas survécu à cet exil.
Mais ce peuple courageux a relevé la tête, leur appétit de vivre a repris le dessus.
Je garde en moi leur accueil si chaleureux, leur joie de vivre,leur volonté à rebâtir ,leurs immenses réunions familiales bruyantes de joie partagée.
J'ai aimé leur émotion à l'évocation de leur pays perdu, leur gentillesse , leur bonté,leurs bras ouverts.
Je les ai côtoyé pendant 17 ans ( j'avais épousé l'un d'eux, décédé depuis plus de 30 ans).
Comme dit la chanson" Non je n'ai pas oublié bien que ma vie ai changé...."
Je les ai tant aimé..
Ils m'ont raconté, la belle, l'inoubliable Alger-la Blanche, les mimosas en fleurs et toujours ce ciel éternellement bleu.
Je les ai accompagné, émue et émerveillée, dans leurs pique-niques sur la plage, leurs cabas remplis de soubrossade..
J'ai humé l'odeur des épices et des anchois, les rangées d'eucalyptus bordant la route, le goût des amandes fraîches et le sol brûlant.
A travers leurs récits, j'ai adoré la kémia, l'anisette et les bons mots de ce peuple du soleil a l'accent chantant qui leur est propre.
Cette terre abandonnée à la va-vite est restée ancrée au plus profond de leur âme. Cet arrachement à leur terre natale, c'est une page d'histoire qui c'est tournée.
Les plus âgés n'ont pas survécu à cet exil.
Mais ce peuple courageux a relevé la tête, leur appétit de vivre a repris le dessus.
Je garde en moi leur accueil si chaleureux, leur joie de vivre,leur volonté à rebâtir ,leurs immenses réunions familiales bruyantes de joie partagée.
J'ai aimé leur émotion à l'évocation de leur pays perdu, leur gentillesse , leur bonté,leurs bras ouverts.
Je les ai côtoyé pendant 17 ans ( j'avais épousé l'un d'eux, décédé depuis plus de 30 ans).
Comme dit la chanson" Non je n'ai pas oublié bien que ma vie ai changé...."
Je les ai tant aimé..