Vous connaissez l’expression «dividende de la paix ».

Morning du 19 mars, Du dividende de la paix au dividende de la guerre

Vous connaissez l’expression «dividende de la paix ».


Source :

Utilisée notamment après la seconde guerre mondiale et après la chute du bloc soviétique.
Le principe est simple. Quand une guerre, chaude ou froide, se termine, les dépenses militaires de l’État baissent significativement permettant d’allouer plus de ressources aux autres budgets.
CE FUT LE CAS...
... en priorité vers les dépenses sociales depuis plusieurs décennies.
Nous avons donc bénéficié de ce « dividende de la paix ».
Jusqu’à aujourd’hui.

MAIS LES ÉTATS-UNIS...
... ne veulent plus s’occuper de la protection de l’Europe. L’Europe doit donc apprendre à se défendre seule.
Elle doit donc relever la part des budgets de la Défense. Et certains pays surendettés comme la France, devraient en théorie, réduire d’autres budgets au profit du budget de la Défense.

EXIT DONC LE DIVIDENDE DE LA PAIX
Notre modèle social déjà mis à mal par l’état de nos finances sera encore moins tenable si on rentre à nouveau dans une économie de réarmement.

LA QUESTION QUI SE POSE...
... est la suivante : Éxiste-t-il un « dividende » de la guerre ?
Quand on voit la réaction des marchés boursiers européens depuis l’annonce de la course au réarmement, on aurait toutes les raisons de le croire.
Certes, la hausse des dépenses militaires devrait peser sur les dépenses sociales et donc sur le pouvoir d’achat des ménages, mais la hausse des dépenses militaires devrait relancer l’investissement. Et la France en bénéficierait largement compte tenu de la qualité de ses entreprises de défense.

PLUS DE DÉPENSES MILITAIRES...
... donc plus d’investissements, donc plus de croissance.
C’est le calcul que font les économistes.
Le réarmement est un plan massif de relance européenne.
Et un plan de relance par l’investissement, le plus efficace, et pas un plan de relance par la consommation, le plus destructeur à moyen terme.

À UNE CONDITION NÉANMOINS
Les dépenses militaires doivent être orientées vers des entreprises européennes.
Ce qui est très loin d’être le cas aujourd’hui où 80% des achats militaires de l’Union européenne se font en dehors de l’Union...
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