Morning du 6 février, Budget, le jour d'après

Enfin.
Et c'est une bonne nouvelle.
Une bonne nouvelle saluée par les marchés avec des taux d'emprunt d’État à 10 ans qui rebaissent vers 3%.
Et maintenant?
NOUS AVONS UN BUDGET
Il était temps.
Après des mois de crise politique, le budget a été enfin adopté.
L'erreur, dramatique pour l'économie française, de la dissolution nous a privés de budgets pendant des mois, créant un climat d'incertitudes pour les ménages, les entreprises et les investisseurs étrangers.

BUDGET IMPARFAIT
C'est Bayrou lui même qui le dit.
Pour les LFI : "ce budget précipite le naufrage de l'économie Française".
Pour la droite : "c'est le budget de personne puisque c'est le budget de compromis".
Certes.
Il est (très) imparfait mais il a le mérite d'exister.

IMPARFAIT
Parce qu'une fois de plus, un gouvernement français fait le choix de la facilité : taxer plutôt que réduire les dépenses publiques.
Aucune réforme structurelle.
Aucune réduction majeure des dépenses publiques.
Mais toujours plus d'impôts, alors que nous sommes déjà les champions des prélèvements.
Très imparfait donc.

EN BREF POUR LES ENTREPRISES
Crédit d'impôt recherche revu à la baisse, cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises maintenue à un niveau élevée, surtaxe sur les grandes entreprises, de plus d'1 milliard de CA ; Les mêmes entreprises seront taxées sur leurs rachats d'actions, et la taxe sur les transactions financières passe de 0.3% à 0.4%.

EN BREF POUR VOUS
Barème de l'IR indexé à nouveau, pour les revenus de 2024.
Minimum d'IR de 20% pour les contribuables qui gagnent plus de 250000 € ou 500000 € pour les couples, à partir des revenus 2025.
Hausse des frais de notaires ou encore élargissement du Prêt à Taux Zéro.
Malus auto relevé comme la taxe sur les billets d'avion.
Réintégration des amortissements pour la plus-value de cession des LMNP.

BREF
Toujours plus de taxes et d'impôts.
La facilité.
Et le mal Français.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

CELA VA ÉNERVER TRUMP
Explosion du déficit commercial américain en 2024.
918 milliards de $.
C'est colossal.
Dont un tiers avec la Chine, 235 milliards avec l'UE, 172...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com