Ce qui se passe aux États-Unis est fascinant (je sens que je vais répéter souvent cette phrase dans les mois qui viennent...).

Morning du 8 janvier, Le serment d'allégeance

Ce qui se passe aux États-Unis est fascinant (je sens que je vais répéter souvent cette phrase dans les mois qui viennent...).


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Tous les grands barons de la tech et du business prêtent, les uns après les autres, serment d'allégeance à Donald Trump.
La vidéo du patron de Meta, Mark Zuckerberg, diffusée hier marque un nouveau tournant, encore un.
REDDITION SANS CONDITION
Il est face caméra.
Pas de décor.
Mark Zuckerberg.
Le patron d'un groupe qui vaut plus de 1500 milliards de $.
Un des hommes les plus riches et les plus puissants de la planète.
Et le voilà qui débite un discours surprenant.
Un discours qui aurait pu lui être dicté par Elon Musk et Donald Trump.

LA FIN DE LA MODÉRATION
Dans tous les sens du terme.
Zuckerberg s'excuse presque.
Comme un repenti.
Il le promet : il ne contrôlera plus les messages sur Meta (Facebook, Instagram), on pourra dire tout et n'importe quoi sans être "modéré".
Il va même plus loin : il va déplacer ses équipes de contrôle de Californie, trop woke, pour les installer dans un Texas ultra-républicain.
On se croirait en Chine avec des patrons qui ont peur d'être jetés en prison.
Mais on est aux États-Unis et les grands patrons ont peur du pouvoir qui arrive.

CULTURAL TIPPING POINT
C'est ainsi que Zuckerberg décrit le tournant que les États-Unis commencent à vivre.
Exit le wokisme.
La parole et la pensée deviennent "libres".
Les réseaux sociaux peuvent être consommés sans modération...
Rappelons que Trump avait déclaré avant les élections qu'il avait Mark Zuckerberg "à l'oeil" et qu'il "passerait sa vie en prison s'il avait fait quelque chose d'illégal".

CÉRÉMONIE D'INVESTITURE
Les patrons qui ont fait l'erreur de ne pas soutenir la campagne de Trump essaient de se rattraper.
Les voilà qui se ruent pour faire un don pour la cérémonie d'investiture.
Et vous savez combien d'argent a été donné en quelques jours ?
200 millions de dollars...
Une sacrée somme pour une cérémonie qui, habituellement, est assez sobre.

NOUS NE SOMMES QUE LE 8 JANVIER
Mais les États-Unis et une partie du monde ont déjà prêté allégeance à Trump et à son vice-président Elon Musk.
Le Groenland, le canal de...
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