La campagne électorale pour les prochaines législatives a officiellement commencé.

Morning du 17 décembre, L'Allemagne à la croisée des chemins

La campagne électorale pour les prochaines législatives a officiellement commencé.


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Comme attendu, le chancelier Scholz n'a pas obtenu la majorité pour le vote de la question de confiance.
Les élections se dérouleront le 23 février.
Et l'Allemagne est face à des choix fondamentaux.
C'EST PARTI
La campagne électorale peut commencer.
À une période charnière pour l'Allemagne.
En particulier pour son économie.
Une économie à l'arrêt.
Une industrie en crise après être tombée dans le piège chinois.
Mais des finances saines.
Très saines.

EN TÊTE DES SONDAGES
Les conservateurs du CDU.
Menés par Friedrich Merz.
Avec un programme économique tourné vers la baisse des impôts pour les ménages et les entreprises, et de réorientations des dépenses sociales.
Pour Merz, l'Allemagne est "dans l'une des pires crises économiques de l'après guerre".

FACE À LUI
Le chancelier sortant, Olaf Scholz avec un programme social de stimulation de la consommation et la création d'un fonds d'infrastructures énergétiques de 100 milliards d'euros.
Entre autres.

MAIS TOUS CES PROGRAMMES...
...ne fonctionneront que si l'Allemagne desserre son carcan budgétaire.
Tant que la croissance est molle, les revenus de l’État ne pourront pas progresser suffisamment pour compenser les réductions d'impôts ou les mesures de relance.
Le chat allemand se mord la queue.

ET POUR L'INSTANT
Le sujet reste flou.
Aucun parti ne veut encore l'aborder frontalement.
Et pourtant c'est le véritable challenge de l'Allemagne: faire sauter sa règle d'équilibre budgétaire pour dégager des ressources financières qui vont lui permettre de "pivoter".

LES DERNIERS SONDAGES...
...donnent les conservateurs au dessus de 30% et les sociaux démocrates autour de 15%.
L'avenir économique de l'Europe se joue en Allemagne.

A PART CA?
QUOI DE NEUF?

ALLÉGEANCE
Les dirigeants du monde entier ainsi que les patrons d'entreprise continuent à faire allégeance à Donald Trump.
C'est assez dingue.
Il faut rappeler qu'il n'est pas encore président.
Mais il dirige déjà le pays.
Hier, c'était au tour de l'emblématique patron de SoftBank de s'engager à investir 100 milliards de $ aux...
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