Morning du 3 décembre, Un House of Cards version Tuche
Publié le 3 décembre 2024
(2 lectures)
J'avoue une part de naïveté : je pensais que l'intérêt commun allait tout de même primer sur les petits calculs électoraux.
Mais le gouvernement Barnier devrait donc être censuré.
Et nous voilà repartis pour une période d'instabilité dévastatrice pour l'économie.
Pathétique.
NE NOUS ATTARDONS PAS...
... sur le jeu pathétique des députés et des partis politiques qui nous mènent à la situation dans laquelle nous sommes.
Ne nous attardons pas non plus sur la décision catastrophique de dissolution.
Ni sur les luttes de pouvoir interne.
Un "House of cards" version Tuche.
PASSONS AUX CONSÉQUENCES...
... d'une dissolution.
Conséquences politiques avec plusieurs scénarios ce matin dans les médias.
On apprend que Macron avait déjà commencé à tester des noms de Premier ministre.
Et que les petites négociations avaient commencé alors que Barnier se débattait encore pour sauver ses budgets.
Comme la dissolution n'est possible qu'en juin 2025, soit on à un ou une nouveau/nouvelle premier Ministre qui tient jusque-là, soit on à des élections présidentielles anticipées. Je vous passe tous les scénarios secondaires.
QUID DU BUDGET ?
Une loi spéciale sera votée.
Et on fonctionnera avec le budget 2024.
Donc pas de réformes.
Pas de surtaxes d'impôts sur les entreprises.
Pas de réductions des dépenses publiques.
Pas de nouvelles aides, comme celles prévues pour les agriculteurs.
Revalorisation totale des retraites.
Mais hausse des impôts sur les revenus puisque les barêmes ne changeront pas.
Les économistes prévoient un déficit tout de même en baisse à 5.3% du PIB.
Sauf si l'économie s'écroule encore plus ce qui sera le cas.
CRISE FINANCIÈRE ?
Oui et non.
Oui, car le "spread" de taux par rapport à l'Allemagne va continuer à se dégrader. Et nous allons normalement dépasser les 1% de taux d'emprunt supplémentaires à 10 ans par rapport à l'Allemagne.
Non, parce que nous sommes en période générale de désinflation et de baisse des taux en Europe et nous emprunterons certes encore plus cher que l'Allemagne, l'Espagne ou la Grèce mais à des taux encore...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Mais le gouvernement Barnier devrait donc être censuré.
Et nous voilà repartis pour une période d'instabilité dévastatrice pour l'économie.
Pathétique.
NE NOUS ATTARDONS PAS...
... sur le jeu pathétique des députés et des partis politiques qui nous mènent à la situation dans laquelle nous sommes.
Ne nous attardons pas non plus sur la décision catastrophique de dissolution.
Ni sur les luttes de pouvoir interne.
Un "House of cards" version Tuche.
PASSONS AUX CONSÉQUENCES...
... d'une dissolution.
Conséquences politiques avec plusieurs scénarios ce matin dans les médias.
On apprend que Macron avait déjà commencé à tester des noms de Premier ministre.
Et que les petites négociations avaient commencé alors que Barnier se débattait encore pour sauver ses budgets.
Comme la dissolution n'est possible qu'en juin 2025, soit on à un ou une nouveau/nouvelle premier Ministre qui tient jusque-là, soit on à des élections présidentielles anticipées. Je vous passe tous les scénarios secondaires.
QUID DU BUDGET ?
Une loi spéciale sera votée.
Et on fonctionnera avec le budget 2024.
Donc pas de réformes.
Pas de surtaxes d'impôts sur les entreprises.
Pas de réductions des dépenses publiques.
Pas de nouvelles aides, comme celles prévues pour les agriculteurs.
Revalorisation totale des retraites.
Mais hausse des impôts sur les revenus puisque les barêmes ne changeront pas.
Les économistes prévoient un déficit tout de même en baisse à 5.3% du PIB.
Sauf si l'économie s'écroule encore plus ce qui sera le cas.
CRISE FINANCIÈRE ?
Oui et non.
Oui, car le "spread" de taux par rapport à l'Allemagne va continuer à se dégrader. Et nous allons normalement dépasser les 1% de taux d'emprunt supplémentaires à 10 ans par rapport à l'Allemagne.
Non, parce que nous sommes en période générale de désinflation et de baisse des taux en Europe et nous emprunterons certes encore plus cher que l'Allemagne, l'Espagne ou la Grèce mais à des taux encore...
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