Morning du 2 décembre, Touchez pas à mon dollar !
Publié le 2 décembre 2024
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Menacer avant son entrée en fonction pour obtenir des concessions et des deals avant même d'avoir à mener une bataille.
Il le fait sur les échanges commerciaux avec la Chine, l'Europe, le Mexique et le Canada.
Et il vient de le faire ce week-end avec les BRICS sur le dollar.
Explication.
LE DOLLAR EST SACRÉ
C'est le sens du message de Trump sur X.
Un message qui, comme d'habitude, est sans fioriture et bien éloigné du langage diplomatique.
La menace est claire : si les BRICS essaient de se "dédollariser", elles subiront les foudres américaines.
Le temps de la "naiveté" est terminé.
"Si les Brics créée une devise commune ou utilise une autre devise que le dollar, ils peuvent dire au revoir à des exportations des États-Unis".
LE VOCABULAIRE DE TRUMP
est toujours étonnant.
Le dollar est "the mighty US Dollar" qu'on peut traduire par "puissant" ou "impressionnant"
Et l'économie américaine est "wonderful".
Mais le message est clair : "touchez pas à mon dollar" ou je vous casse la gueule.
LA POSITION SUR LE DOLLAR...
... de Trump n'est pas claire.
Il veut un dollar "puissant".
Donc fort.
Mais d'un autre côté il a souvent déclaré qu'il voulait un dollar beaucoup plus bas pour améliorer la compétitivité américaine.
Pas simple.
IL RESTE ENCORE...
... un mois et demi avant l'investiture de Trump et le temps va paraître long, très long, pour les "partenaires" commerciaux des États-Unis.
Avec deux types de menaces : soit des droits de douane pouvant aller jusqu'à 100% comme pour les BRICS qui chercheraient une alternative au dollar, soit une fermeture totale des États-Unis pour les produits des pays sous "sanctions".
CONSÉQUENCE ?
Après le jeu de dupes des droits de douane et des mesures de rétorsion des pays qui ont subi des droits de douane, tout le monde va se retrouver à la table des négociations.
Pas le choix.
La méthode de Trump est certes peu orthodoxe mais elle pourrait fonctionner.
À PART CA?
QUOI DE NEUF?
VIRÉ !
Celui qui était encore il y a quelques mois considéré comme le manager de la décennie pour le retournement de Stellantis a été poussé dehors ce week-end.
Carlos Tavares a...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Il le fait sur les échanges commerciaux avec la Chine, l'Europe, le Mexique et le Canada.
Et il vient de le faire ce week-end avec les BRICS sur le dollar.
Explication.
LE DOLLAR EST SACRÉ
C'est le sens du message de Trump sur X.
Un message qui, comme d'habitude, est sans fioriture et bien éloigné du langage diplomatique.
La menace est claire : si les BRICS essaient de se "dédollariser", elles subiront les foudres américaines.
Le temps de la "naiveté" est terminé.
"Si les Brics créée une devise commune ou utilise une autre devise que le dollar, ils peuvent dire au revoir à des exportations des États-Unis".
LE VOCABULAIRE DE TRUMP
est toujours étonnant.
Le dollar est "the mighty US Dollar" qu'on peut traduire par "puissant" ou "impressionnant"
Et l'économie américaine est "wonderful".
Mais le message est clair : "touchez pas à mon dollar" ou je vous casse la gueule.
LA POSITION SUR LE DOLLAR...
... de Trump n'est pas claire.
Il veut un dollar "puissant".
Donc fort.
Mais d'un autre côté il a souvent déclaré qu'il voulait un dollar beaucoup plus bas pour améliorer la compétitivité américaine.
Pas simple.
IL RESTE ENCORE...
... un mois et demi avant l'investiture de Trump et le temps va paraître long, très long, pour les "partenaires" commerciaux des États-Unis.
Avec deux types de menaces : soit des droits de douane pouvant aller jusqu'à 100% comme pour les BRICS qui chercheraient une alternative au dollar, soit une fermeture totale des États-Unis pour les produits des pays sous "sanctions".
CONSÉQUENCE ?
Après le jeu de dupes des droits de douane et des mesures de rétorsion des pays qui ont subi des droits de douane, tout le monde va se retrouver à la table des négociations.
Pas le choix.
La méthode de Trump est certes peu orthodoxe mais elle pourrait fonctionner.
À PART CA?
QUOI DE NEUF?
VIRÉ !
Celui qui était encore il y a quelques mois considéré comme le manager de la décennie pour le retournement de Stellantis a été poussé dehors ce week-end.
Carlos Tavares a...
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