Depuis les résultats de l'élection américaine, on ne parle que du "retour" du protectionnisme.

Morning du 8 novembre, Le libre-échange n'existe pas

Depuis les résultats de l'élection américaine, on ne parle que du "retour" du protectionnisme.


Source :

Avec les mises en place de droits de douane élevés par les produits chinois et européens.
Un "retour" du protectionnisme qui n'en est pas un : cela fait plus de 20 ans que le protectionnisme existe.
Et qu'il s'est même accentué.
Le libre échange n'existait déjà plus.
Explications.

TRUMP...
...a annoncé la couleur sur le commerce américain.
L'instauration de droits de douane pour les importations.
En provenance de la Chine principalement.
Mais l'Europe sera aussi touchée.
Et tout le monde hurle au "retour" du protectionnisme.
Or le protectionnisme existe depuis le 11 décembre 2001, date à laquelle la Chine est entrée dans l'Organisation Mondiale du Commerce.

PETIT RAPPEL HISTORIQUE
En 2001 la Chine entre dans l'OMC.
Le calcul des pays occidentaux est simple :
1. La prospérité chinoise qui va découler de la puissance de leurs exportations va faire tomber le régime communiste.
2. L'"usine du monde" va produire des produits low cost et permettre de réduire significativement l'inflation et d'augmenter significativement le pouvoir d'achat des consommateurs étrangers.

QUATRE PROBLÈMES...
...dans cette belle stratégie :
1. On a accepté une ouverture des frontières à sens unique : la Chine a maintenu des contraintes pour les importations et pour l'installation des firmes étrangères en Chine avec, par exemple, l'obligation de joint-ventures et de transfert de technologie.
2. Les Chinois ne se sont pas contentés de produire des produits low cost de consommation courante, et c'était prévisible.
3. Le régime communiste est toujours aussi communiste et dictatorial.
4. Certes nous avons bénéficié de plus de 20 ans d'inflation sous contrôle mais au prix d'une désindustrialisation massive dont nous payons aujourd'hui un lourd tribut.

IL EST DONC FAUX...
...de dire que nous étions dans un monde de libre-échange.
Du fait de la Chine.
Du fait des États-Unis qui, à l'image de l'IRA, ce plan de relance ultra-nationaliste, a toujours joué la préférence nationale.
Et du fait, mais à une moindre échelle, de la naïve Europe qui s'est enfoncée dans son...
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