Morning du 11 octobre, Budget, le bal des hypocrites

Et, évidemment, tout le monde ou presque est contre.
Sans l'avoir lu.
Il aurait d'ailleurs annoncé n'importe quoi d'autre, les réactions auraient été les mêmes.
Par principe.
Tout le monde est contre mais personne ne propose rien.
C'est pénible.
AVANT MÊME...
...que Barnier annonce son budget, toutes les déclarations et tous les articles de presse étaient prêts, comme lors du décès d'une personne connue dont la nécrologie était déjà toute prête.
Un grand moment pour les politiques de tous bords pour se faire remarquer en "défendant les Français" en vue d'une prochaine élection.
Aucun débat de fond bien sûr.
Et aucun sens du bien commun.

LE BUDGET
Des impôts.
Plus que prévu. Plutôt 25 milliards d'€ que 20 comme annoncé ici hier.
Un effort global de 60 milliards que le Haut Conseil des Dépenses Publiques, qui n'a de Haut que le nom, conteste déjà et chiffre plutôt à 42 milliards d'€.

ALORS ? ON EN PENSE QUOI ?
1. Ce budget a le mérite d'adresser pour une fois la gravité de la situation.
2. Il a le mérite de s'attaquer aux dépenses publiques et en particulier à l'obésité des services publics, c'est une première.
3. Il mise certes beaucoup sur les impôts, c'est une tradition française, et une partie de ce recours systématique à l'impôt est critiquable.

BAL DES HYPOCRITES...
...et des incompétents.
Nous allons assister dans les jours qui viennent à un véritable bal des hypocrites.
En prenant du recul, ce sera intéressant d'assister à cette comédie humaine pathétique.
Chacun dans son rôle.
Vous verrez que ceux qui seront les plus critiques sont ceux qui ont déjà été à la manœuvre et n'ont jamais rien fait pour nos finances publiques, et ceux qui ne comprennent rien à l'économie et sont obsédés par leur élection.

ALORS PAR PRINCIPE
Je soutiens ce budget.
Est-il juste? Non. Mais aucun budget de "crise", et nous sommes en crise, ne peut être juste.
Est-il parfait ? Loin de là. Mais aucune budget de "crise" ne peut être parfait.
Est il efficace ? En partie oui. Car il va permettre d'arrêter la course folle de nos dépenses publiques qui nous a menés dans le mur.

A...
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