Le ministre des Comptes Publics et du Budget.

Morning du 26 septembre, Comment est-ce possible ?

Le ministre des Comptes Publics et du Budget.


Source :

Laurent Saint-Martin.
"Le déficit risque de dépasser les 6% du PIB".
Comment est-ce possible?
C'est hallucinant.
Hallucinant de voir le déficit déraper autant.
Mais hallucinant d'être incapable de connaître précisément l'état de nos finances publiques, Bruno Le Maire nous annonçait encore 5.1% il y a quelques semaines...
JE NE COMPRENDS PAS
Avec l'armée de fonctionnaires, et de hauts fonctionnaires, que nous avons au budget et aux finances.
Avec un État qui suit nos finances au jour le jour et nous sanctionne pour un retard ou une inexactitude dans nos déclarations même quand ce n'est pas volontaire.
Je ne comprends pas comment on n'arrive pas à suivre nos propres dépenses publiques.

INCOMPÉTENCE OU DISSIMULATION ?
Il y a deux explications au fait qu'on nous annonce 5.1% pour nous dire quelques semaines plus tard que ce sera "probablement", on n'est même pas sûrs, 6%.
L'incompétence.
Ou la volonté de dissimuler la réalité de la situation, vis-à-vis de l'Europe, et vis-à-vis des Français qui votent.
Dans les deux cas, quelle que soit l'explication, c'est impardonnable.

CAR IL Y A DEUX SUJETS
Le premier : le fait qu'on soit incapable de suivre et de prévoir notre déficit.
Le deuxième : le déficit lui-même.
Le nouveau gouvernement débarque et, en quelques jours, il "découvre" que la situation de nos finances est beaucoup plus grave que prévu.
Comment "découvre"-t-on en quelques jours la gravité de notre situation, alors que pendant des mois auparavant personne ne s'en est aperçu ?
Je me pose vraiment la question.

REVENONS AUX 6%.
Il y a quelques mois encore, Bruno Le Maire nous expliquait que nous étions en bonne voie.
Il expliquait à l'Europe que nous étions confiants sur le fait d'atteindre les 3% de déficit dans 3 ans.
Et nous voilà à un niveau probable (on n'en sait rien) proche des 6%. Peut-être plus même.

6% !
Un chiffre colossal.
Colossal surtout si on le rapporte à notre croissance.
Si on fait 6% de déficit, mais qu'on génère une forte croissance, on a au moins une excuse.
Si on fait 6% de déficit, et qu'on accouche d'une croissance qui sera autour de 1% grâce aux JO,...
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