Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Russie a été frappée par des vagues successives de sanctions.

Morning du 5 septembre, Hypocrisie, la Russie et les sanctions

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Russie a été frappée par des vagues successives de sanctions.


Source :

De plus en plus sévères.
Et pourtant.
La croissance russe reste largement positive.
Certains économistes évoquent même une "surchauffe".
Une situation paradoxale.
En apparence.
L'EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS...
...ont réussi à se mettre d'accord.
Rapidement.
À plusieurs reprises.
Dès le début de l'invasion en Ukraine.
Il fallait sanctionner la Russie.
Sévèrement.

QUATRE AXES
Pour les sanctions.
Les exportations de pétrole et de gaz.
Les importations de biens de consommation et d'équipements industriels.
Les implantations de firmes étrangères en Russie.
Les finances.
Ces quatre axes ont fait l'objet de décisions radicales.

ET POURTANT
Presque trois ans après, l'économie russe fait mieux que résister.
Malgré les sanctions.
Malgré l'effort de guerre.
Un miracle ?
Non.
Une hypocrisie.

LA RUSSIE...
...a mis en place un système d'une efficacité redoutable pour contourner les sanctions.
Avec l'aide de pays "amis" comme la Chine, l’Azerbaïdjan ou encore la Turquie.
Mais avec l'aide aussi, on vient de découvrir l'ampleur de cette triche, de pays proches de l'Occident comme l'Inde.
L'Europe le sait.
Les États-Unis le savent.
Mais on ferme les yeux.
Car on a tout de même besoin que le pétrole et le gaz russes continuent à se déverser dans le monde, et que la Russie continue à consommer.

RÉVÉLATIONS
L'Inde.
Des révélations du Financial Times.
Dès octobre 2022, la Russie a investi l'équivalent en roupies de plus d'un milliard $, pour sécuriser en Inde des circuits d'approvisionnement d'équipements électroniques.
Essentiels pour l'industrie civile, mais aussi militaire.
Des roupies qui proviennent du produit de la vente de pétrole russe que l'Inde a continué à acheter massivement.
Une partie du pétrole acheté par l'Inde se retrouve d'ailleurs... en Europe.

BREF
Tout le monde ferme les yeux.
On continue à s'agiter sur la scène alors que derrière les rideaux, c'est business as usual.
Il faut que tout change pour que rien ne change.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

TOUJOURS PAS...
…de Premier...
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