Alors que nous attendons toujours notre Premier ministre, on sait déjà que sa tâche ne sera pas facile.

Morning du 2 septembre, Et la France dans tout ça ?

Alors que nous attendons toujours notre Premier ministre, on sait déjà que sa tâche ne sera pas facile.


Source :

Au plan politique.
Et au plan économique.
L'INSEE n'a pas été rassurante.
Elle a certes confirmé que l'inflation en France reculait.
Mais elle a lancé un signal d'alarme sur la croissance et l’emploi.
MAIS VOILÀ...
...j'habite en France, comme le chante Michel Sardou.
"Et la France c'est pas du tout ce qu'on dit"...
On continue notre petit tour du monde économique de la rentrée.
Après les États-Unis, l'Europe, et la Chine, place à la France.
La France, vaste sujet.
Essayons d'être objectif, de ne pas faire du French bashing et de "garder la flamme".
Pas simple.
Mais on essaie.

ON NE VA PAS SE MENTIR
La situation n'est pas brillante.
Elle n'est pas catastrophique, et elle peut s'améliorer ( ça, c'est pour "garder la flamme") mais il va falloir faire des efforts, des gros efforts.
La croissance est "molle".
Environ 1% prévu pour 2024, c'est mieux que rien et nous bénéficions du petit boost JO.

LA BONNE NOUVELLE
(garder la flamme...)
C'est l'inflation.
Elle est descendue à 1.9% en août.
Du jamais-vu depuis août 2021 !
Principalement du fait des prix de l'énergie qui chutent.
Les taux d'intérêt sont beaucoup trop élevés, car la BCE les a relevés trop tard et trop hauts, mais on peut espérer qu'elle va revenir rapidement à la raison et les baisser très vite, car il y a urgence.

LA SITUATION POLITIQUE...
...plombe l'économie française.
Heureusement qu'on a eu les JO.
Mais derrière l'écran de fumée de la flamme olympique, on trouve des ménages inquiets qui consomment peu et épargnent plus, quand ils en ont les moyens, et on trouve des chefs d'entreprises inquiets devant les programmes de taxes et d'impôts et qui préfèrent ne pas investir.
Double peine donc : hausse absurde des taux de la BCE et dissolution.

L’ÉQUATION N'EST PAS SIMPLE
Surtout que la marge de manœuvre du prochain gouvernement est limitée.
Et que nous devons absolument nous attaquer à notre déficit persistant et notre dette abyssale.
Plus d'argent magique donc pour des plans de relance, de soutien, de résilience qui ne font que gonfler artificiellement et...
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