C'est à peine imaginable.

Morning du 29 août, Nvidia, le Nasdaq et les Bourse européennes

C'est à peine imaginable.


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Même pour ceux, comme nous, qui suivent les marchés au quotidien.
Le poids de Nvidia est tel que la publication de ses résultats trimestriels est aussi attendu que des indicateurs économiques majeurs comme les chiffres de l'emploi US.
Et ils ont été publiés hier soir.
NVIDIA
On a tout dit ou presque sur cette action.
Son parcours phénoménal.
L'explosion de sa valorisation en un temps record.
Une capitalisation supérieure à 3000 milliards de $.
L'indicateur de l'effervescence autour de l'Intelligence Artificielle.
Le symbole de la domination de la tech américaine.
Une importance telle qu'on a l'impression que le sort du Nasdaq et donc des Bourses mondiales repose sur une seule action.

ET HIER
Comme tous les trimestres maintenant, les traders et les investisseurs, mais aussi les économistes, attendaient la publication des résultats.
Tenez-vous bien : son chiffre d'affaires a plus que doublé en un an.
30 milliards $ pour le trimestre, en hausse de 122%.
Un chiffre d'affaires supérieur aux anticipations des analystes.
Et son bénéfice a progressé de...168% à 16.6 milliards de $ (calculez la marge...).
Mais la valorisation de Nvidia est tellement élevée que même quand l'action double son chiffre d'affaires, cela ne suffit pas.
Et...l'action a baissé de près de 8% après la publication des résultats pourtant excellents.
Rappelons que Nvidia est encore en hausse de plus de 150% sur la seule année 2024.

LE FOSSÉ
Nivdia est l'illustration de l'écrasante domination de la Bourse américaine et du fossé entre la Bourse américaine et les Bourses européennes.
Un fossé qui atteint des niveaux record.
Le Price Earning Ratio (c'est simple, c'est la capitalisation divisée par les bénéfices) de l'indice européen Stoxx 6000 est de 15.
Contre 26 pour le S&P 500 !
Sur la base de cette simple mesure, on peut dire que la décote des actions européennes par rapport aux actions américaines est de 40%
C'est énorme.

LES RAISONS
Les Bourses européennes sont principalement centrées sur des secteurs phares comme l'automobile ou le luxe. Or l'automobile souffre.
Et le luxe souffle un peu aussi, du fait de la fatigue des consommateurs...
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