Nous avons fait le point hier sur les certitudes et incertitudes qui pèsent sur l'économie américaine.

Morning du 27 août, Et l'Europe, ça va ?

Nous avons fait le point hier sur les certitudes et incertitudes qui pèsent sur l'économie américaine.


Source :

Pour l'Europe, la situation est plus claire.
Malheureusement.
La réponse à la question est simple : bof.
Explications.
LA CROISSANCE EN EUROPE...
...continue à patiner.
En zone euro, on espère atteindre le chiffre de 1% de croissance pour 2024.
Pas très glorieux.
On évite pour le moment la récession.
Mais on risque de flirter avec elle.
Une certitude : la croissance va être molle.
Pour encore quelques trimestres.

LES CAUSES ?
Nous avons été particulièrement impactés par la guerre en Ukraine, du fait de la dépendance au pétrole et au gaz russes.
Nous avons subi de plein fouet l'envolée des prix.
Nous avons subi de plein fouet la hausse des taux par la Banque centrale européenne, une hausse trop tardive et beaucoup trop importante.
L'Europe est aussi plombée par son "business model", avec des industries sous pression comme l'automobile, et une absence dans des industries d'avenir et du présent comme la Tech et l'IA.

SYMBOLE DE CETTE CRISE EUROPÉENNE
L'Allemagne.
Avec un climat des affaires qui n'en finit pas de se détériorer.
Une croissance proche de zéro prévue pour 2024.
Des exportations vers la Chine en berne.
Mais une situation financière extrêmement saine qui lui permettrait de relancer son économie, ce que la coalition au pouvoir, fragile, ne veut/peut pas faire.

LE PLUS ENNUYEUX...
...dans la situation européenne est le fait que nous ne soyons pas confrontés seulement à un problème de "conjoncture" économique.
Un ralentissement purement conjoncturel ne serait pas inquiétant.
Non, l'Europe est confronté à une crise économique structurelle.
Elle décroche.
Par rapport aux États-Unis.
Et par rapport à la Chine.

STRUCTURELLE DONC
Le prix Nobel d'économie Michael Spence déclare même : "L'économie européenne est condamnée à la stagnation si elle ne prend pas une direction plus risquée."
En cause selon lui : le retard de productivité, le déficit d'innovation.
"Dans de nombreux secteurs comme l'IA ou les semi-conducteurs, la Chine et les États-Unis font mordre la poussière à l'Europe".
Et ce chiffre édifiant et...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2024 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières