Il y a encore quelques semaines, voire quelques jours, les investisseurs (et Christine Lagarde...) restaient inquiets pour l'inflation.

Morning du 5 août, De l'inflation à la récession

Il y a encore quelques semaines, voire quelques jours, les investisseurs (et Christine Lagarde...) restaient inquiets pour l'inflation.


Source :

Depuis quelques jours, et en particulier avec les chiffres de l'emploi de vendredi, on reparle du mot en R, récession.
Changement de paradigme.
Explications.
INFLATION ET RÉSILIENCE
Le narratif des investisseurs et des marchés était toujours le même : l'inflation baisse mais pas assez rapidement, et surtout: l'économie américaine ne ralentit pas, elle est résiliente.
Avec une conclusion : finalement la hausse des taux d'intérêt fulgurante n'a pas eu d'impact sur l'économie.
C'était le consensus.
Comme vous le savez, ce n'était pas du tout notre opinion.

ET DEPUIS QUELQUES JOURS
Les chiffres se suivent et se ressemblent.
Chiffres macro-économiques.
Mais également résultats des entreprises.
Et tout pointe dans la même direction : l'économie ralentit.
Les consommateurs américains se sont essoufflés, faute de munitions.
Les entreprises ont ralenti leurs investissements.

UN CHANGEMENT DE NARRATIF BRUTAL
Qui a des conséquences brutales.
Chute des indices boursiers et en particulier chute des chouchous de la cote, les valeurs techs. Le Nasdaq n'en finit pas de chuter...
Chute des taux d'intérêt long terme avec le taux de référence américain d'emprunt d'état à 10 ans qui est à 3.74% ce matin après un sommet au dessus de 5%.
Effondrement du bitcoin avec une baisse de 12% aujourd'hui et de 20% sur l'ether.
Envolée de l'or qui tourne autour des 2500 $.

SAUVE QUI PEUT
C'est l'ambiance donc ce matin.
On se rue vers les valeurs refuges et on fuit les actifs risqués.
Dans une ambiance qui ressemble à une petite panique.
Le Nikkei affiche une perte quotidienne proche de 10% !

LE DÉCLENCHEUR DE CETTE PANIQUE...
...est donc la crainte d'une récession aux États-Unis.
Alimentée par les chiffres de l'emploi américain.
Avec un nombre d'embauches largement inférieur aux anticipations.
Et un taux de chômage qui rebondit.

NOUS NE SOMMES PAS PEU FIERS...
...d'avoir allégé au maximum nos positions sur les actions et en particulier sur le Nasdaq il y a un mois, et d'avoir largement misé sur les marchés de taux...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2024 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières