Discours fleuve de Donald Trump à la Convention Républicaine.

Morning du 19 juillet, Trump, demandez le programme

Discours fleuve de Donald Trump à la Convention Républicaine.


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93 minutes.
Et un programme clair.
Et basique.
Avec une seule obsession : America et Americans first.
Trump 2 a été bien préparé.
On n'est plus dans l'improvisation de Trump 1.
Explications.
IL N'A PAS CHANGÉ
L'attentat dont il a été victime ne l'a pas changé.
Il a certes commencé par un appel à l'unité mais il a très vite repris ses critiques et ses moqueries contre son adversaire, contre les démocrates, responsables selon lui de l'inflation, contre les immigrants.

IL A CHANGÉ
Ce n'est plus Trump 1 surpris par sa propre victoire et improvisant au gré de ses humeurs un programme politique, économique et de politique extérieur.
Trump 2 est préparé.
Il a eu le temps avec ses équipes de concocter un programme précis et clair avec une seule obsession : la priorité absolue aux Américains et à l'Amérique.

AU PLAN ÉCONOMIQUE
On sait exactement à quoi s'attendre.
Baisse d'impôts pour les classes moyennes.
Barrières tarifaires contre la Chine et l'Europe.
Subventions pour les investissements industriels aux États-Unis.
Plus de subventions pour les voitures électriques.
Priorité aux énergies fossiles.

POPULISME ET PROTECTIONNISME
C'est comme cela que le Wall Street Journal qualifie le programme de Trump.
Au delà des mesures économiques, il a insisté sur l'expulsion de millions d'immigrés clandestins, sur le nettoyage de l'administration et il critiqué les guerres que les États-Unis menaient à l'extérieur à commencer par l'Ukraine.
Bref du Trump dans le texte.
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les "partenaires" commerciaux comme l'Europe.

SI VOUS VOULEZ CONNAITRE LES "TRUMP TRADES"
C'est ici

ET PENDANT CE TEMPS
Les médias américains parient sur un abandon de Biden ce week-end.
Son Covid et son confinement l'aurait convaincu de laisser tomber et de céder à la pression des démocrates.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

ON NE CHANGE PAS
Une stratégie perdante.
Alors que l'Allemagne patine et que la France est à l'arrêt, la BCE ne baisse pas ses taux.
Elle attend.
Comme elle a attendu avant de sortir, trop tard, des taux négatifs, comme elle a attendu avant de...
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