Les banquiers centraux sont inquiets.

Morning du 12 juillet, La dette, encore la dette

Les banquiers centraux sont inquiets.


Source :

La dette de la grande majorité des pays développés atteint des niveaux stratosphériques.
Et cela ne risque pas de s'arranger avec des programmes gouvernementaux tournés vers les dépenses publiques plutôt que vers la réduction des déficits.
Quel impact sur l'économie et sur les taux ?
Explications.
UN SONDAGE...
...fait auprès des banquiers centraux par la banque US montre qu'ils mettent le niveau des dettes publiques en tête de leurs préoccupations.
Il faut dire qu'on atteint des chiffres inimaginables et en constante progression.
La dette publique globale dépasse les 100% du PIB.

CES CHIFFRES...
...sont évidemment tirés par le dérapage des finances publiques américaines mais pas seulement.
Le FMI avait lancé une alerte il y a quelques semaines en demandant au gouvernement américain de réduire son déficit public de toute urgence.
Peu de chance que ça se produise dans une année d'élections et ce n'est pas dans le programme de Trump.

LA FRANCE...
...n'est évidemment pas en reste.
Nous avons depuis longtemps passé la cote d'alerte.
Avec nos 3200 milliards d'euros de dettes et notre dette au dessus de 110% du PIB.
Tout ça pour produire une croissance anémique qui aura peu de chance de dépasser les 1% en 2024 et qui est à l'arrêt depuis la dissolution.

L'IMPACT
Quel est l'impact des ces niveaux de dette historiques ?
Peut-on vivre avec des dettes en constant dérapage ?
Oui. Malheureusement.
Les États-Unis ont le dollar qui leur permet de faire ce qu'ils veulent ou presque.
Nous, nous avons l'euro et l'Allemagne qui pour l'instant nous laissent faire tout et surtout n'importe quoi.

MAIS
La hausse du niveau global d'endettement a deux impacts majeurs:
1. Elle limite le potentiel de croissance et détourne une partie des fonds publics de l'investissement vers le remboursement des intérêts
2. Les taux d'intérêt à long terme sont freinés dans leur potentiel de baisse car il faut payer plus cher pour attirer les investisseurs.
La dette n'est pas un sujet de préoccupation pour les gouvernements, en dehors des pays frugaux comme l'Allemagne, et c'est un vrai problème.

A PART CA?
QUOI DE NEUF?

NOUS...
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