Morning du 5 juillet, Majorité absolue

Mais de la Grande-Bretagne.
Le Parti travailliste a passé le cap des 326 sièges nécessaires pour avoir la majorité absolue.
Largement dépassé même.
C'est un véritable raz-de-marée.
Explications.
RAZ-DE-MARÉE
Les résultats sont spectaculaires.
La victoire est écrasante.
Pour l'instant les Travaillistes ont 390 sièges, soit 192 de plus. Ils devraient finir autour de 410
Les Conservateurs : 99 sièges seulement. Ils devraient finir autour de 130 sièges
Les Libéraux démocrates : 58 (61)
Et le parti de Nigel Farage, Reform UK 4 sièges seulement (13)
Mais l'écart devrait encore se creuser avec les résultats définitifs.

RIEN À VOIR AVEC NOUS
Donc.
Une majorité absolue écrasante.
À gauche.
Et une participation proche d'un record à la baisse.
C'est la pire défaite de l'histoire des Tories avec une perte de siège estimée à 240 sièges environs !

RISHI SUNAK...
...a concédé la défaite, difficile de la nier..., et en a assumé la responsabilité.
Mais la responsabilité est largement partagée par tous les Premiers ministres conservateurs.
À commencer par Cameron et sa brillante idée de referendum sur le Brexit, en passant par Boris Johnson et ses frasques et sa gestion désastreuse du Covid.
Le verdict est net.
Les Conservateurs sont sanctionnés brutalement.

ET MAINTENANT ?
"With great power comes great responsibility" comme dirait l'oncle de Spiderman.
Les travaillistes ont tous les pouvoirs.
Ils vont pouvoir mener la politique qu'ils veulent.
Et ils en seront responsables.
Le programme est un programme de gauche recentré au centre (c'est fait exprès de répéter "centre") pour attirer les électeurs modérés, mais l'aile gauche du Parti pourrait, face à ce raz-de-marée, pousser pour des mesures sociales plus volontaires.
La pression sur le prochain Premier ministre, Keir Starmer, va donc être forte.

LES MODIFICATIONS DE RÉGIME FISCAL...
...devraient provoquer les départs des expatriés qui s'étaient réfugiés à Londres.
Malheureusement la France ne devrait pas en profiter.
Ceux qui envisageaient de rentrer au pays ont des doutes depuis le 9 juin et on les comprend.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF...
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