Guillaume Arnaud, président du directoire de Sofidy, gestionnaire de fonds immobiliers depuis plus de 35 ans, nous a livré sans langue de bois son analyse sur le marché immobilier : est-on en crise ? Quelles sont les perspectives sur l’immobilier résidentiel, commerce et bureaux ? La baisse est-elle une opportunité pour investir ? Voici ce qu’il faut retenir de son interview

Interview d’un expert immobilier, « il y a trois catégories de SCPI, deux vont très bien »

Guillaume Arnaud, président du directoire de Sofidy, gestionnaire de fonds immobiliers depuis plus de 35 ans, nous a livré sans langue de bois son analyse sur le marché immobilier : est-on en crise ? Quelles sont les perspectives sur l’immobilier résidentiel, commerce et bureaux ? La baisse est-elle une opportunité pour investir ? Voici ce qu’il faut retenir de son interview


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« Si les taux rebaissent, le marché résidentiel va reprendre »


« Appelons un chat un chat », Guillaume Arnaud ne fait de langue de bois : on peut parler de crise immobilière. Certes elle n’est pas aussi violente que celle des années 90, ce n’est pas un krach, mais elle a subi un coup d’arrêt brutal, du fait de la hausse des taux.

« Les acheteurs et les vendeurs ne se retrouvent plus », un classique de début de crise immobilière, déclenchée par la hausse des taux, qui a fait baisser le pouvoir d’achat des acheteurs, et provoquer une chute des transactions.

Marc ajoute « les détenteurs de biens immobiliers ne vendent pas car ils sont très attachés à leur emprunt à 2% voire 1% ». « Il y a eu très peu de vendeurs forcés », un point positif selon Guillaume Arnaud.

Mais Guillaume Arnaud n’est pas inquiet pour le marché résidentiel. Il n’y a pas de problème d’offre et de demande, simplement un problème de prix, qui ont été impactés par la hausse des taux. « Si les taux baissent, le marché va reprendre »



« Le commerce va très bien, le bureau est encore dans la crise »

Le commerce va très bien dans les centres-villes dynamiques et dans les retail park. Il va moins bien dans les centres-villes de petites périphéries.
Sur le bureau, il y a trois maux : « le GROS BUREAU de PERIPHERIE ». Depuis le Covid, on consomme le bureau de manière différente. Pour attirer les talents, il faut être proche des lieux de vie et des transports en commun. Le gros bureau de périphérie n’est plus à la mode et sa transformation va prendre un certain temps.
En revanche, le bureau parisien va très bien, aussi dans des villes comme Lyon, Bordeaux et Nantes. Il y a eu un repricing, mais le marché est reparti.

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