Morning du 6 juin, D-Day
Publié le 6 juin 2024
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Le jour de la baisse des taux.
C’est aujourd’hui que la BCE va, sauf immense surprise, baisser les taux.
Le marché l’attend et l’espère depuis des mois.
Il a parfois douté, notamment à chaque fois que l’inflation montrait des signes de résistance.
Mais comme nous le disions depuis plusieurs mois, il fallait juste être patient.
PATIENCE
C’est ce que nous écrivions le 1er février, alors que les marchés dévissaient suite à des craintes sur les taux :
« Je rappelle que nous misions sur un début de cycle de baisse des taux vers le mois de juin. »
Nous sommes donc en juin et la BCE va baisser ses taux.
Pour les États-Unis, il faudra sans doute attendre septembre ou décembre.
UNE PETITE BAISSE
De 0,25 point.
Le taux d'intérêt directeur de la zone euro devrait baisser de 0,25 % pour atteindre 4,25 %.
Le taux sur les dépôts de la BCE passera lui de 4% à 3,75%.
Mais c'est surtout le signal du lancement d'un nouveau cycle de baisse de taux.
On attend 3 baisses au moins en 2024 en Europe.
1 à 3 aux États-Unis.
QU’ATTENDRE ENSUITE ?
La baisses des taux des banques centrales ne fait plus débat.
Pour une raison simple : l’inflation baisse et va continuer à baisser.
Le niveau de 2%, le Graal des banques centrales qui n’a pourtant aucune légitimité académique ou scientifique, sera atteint dans quelques mois.
La baisse continuera en 2025.
Et il y a même aujourd’hui un débat de fond, entre ceux qui pensent que l’inflation restera à 2%, et d’autres qui croient qu’elle va chuter à zéro et que nous retournerons à nouveau dans un monde à taux négatifs.
MAIS ESPÉRONS…
… que la BCE n’ait pas trop tarder à baisser ses taux, qui sont aujourd’hui bien trop élevés et grippent la croissance.
Car si l'inflation baisse aussi rapidement, c'est aussi parce que l'économie patine.
Or, pendant ce temps, les taux longs restent élevés, du fait de la dette abyssale des États, la France en tête.
Des États qui auront cruellement besoin de croissance pour limiter leurs déficits.
Oubliez l’inflation : les principaux risques désormais, ce sont la déflation structurelle et le poids de la dette.
LES TAUX BAISSENT, LES...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
C’est aujourd’hui que la BCE va, sauf immense surprise, baisser les taux.
Le marché l’attend et l’espère depuis des mois.
Il a parfois douté, notamment à chaque fois que l’inflation montrait des signes de résistance.
Mais comme nous le disions depuis plusieurs mois, il fallait juste être patient.
PATIENCE
C’est ce que nous écrivions le 1er février, alors que les marchés dévissaient suite à des craintes sur les taux :
« Je rappelle que nous misions sur un début de cycle de baisse des taux vers le mois de juin. »
Nous sommes donc en juin et la BCE va baisser ses taux.
Pour les États-Unis, il faudra sans doute attendre septembre ou décembre.
UNE PETITE BAISSE
De 0,25 point.
Le taux d'intérêt directeur de la zone euro devrait baisser de 0,25 % pour atteindre 4,25 %.
Le taux sur les dépôts de la BCE passera lui de 4% à 3,75%.
Mais c'est surtout le signal du lancement d'un nouveau cycle de baisse de taux.
On attend 3 baisses au moins en 2024 en Europe.
1 à 3 aux États-Unis.
QU’ATTENDRE ENSUITE ?
La baisses des taux des banques centrales ne fait plus débat.
Pour une raison simple : l’inflation baisse et va continuer à baisser.
Le niveau de 2%, le Graal des banques centrales qui n’a pourtant aucune légitimité académique ou scientifique, sera atteint dans quelques mois.
La baisse continuera en 2025.
Et il y a même aujourd’hui un débat de fond, entre ceux qui pensent que l’inflation restera à 2%, et d’autres qui croient qu’elle va chuter à zéro et que nous retournerons à nouveau dans un monde à taux négatifs.
MAIS ESPÉRONS…
… que la BCE n’ait pas trop tarder à baisser ses taux, qui sont aujourd’hui bien trop élevés et grippent la croissance.
Car si l'inflation baisse aussi rapidement, c'est aussi parce que l'économie patine.
Or, pendant ce temps, les taux longs restent élevés, du fait de la dette abyssale des États, la France en tête.
Des États qui auront cruellement besoin de croissance pour limiter leurs déficits.
Oubliez l’inflation : les principaux risques désormais, ce sont la déflation structurelle et le poids de la dette.
LES TAUX BAISSENT, LES...
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