Morning du 18 mars, La sonnette d'alarme, enfin ?

Pour que Bruno Le Maire se décide enfin, dans une interview au JDD, à déclarer que la France est face à un risque de déclassement et qu'il faut remplacer "L’État Providence" par "L’État Protecteur", c'est que la situation est grave et qu'il lit, enfin, notre newsletter.
Explications.
QUELLE NE FUT PAS MA SURPRISE
De voir en une du JDD Bruno Le Maire reprendre tous les arguments que nous avançons ici depuis des mois.
Surprise aussi de voir le constat d'une situation grave par une personne qui a oublié qu'elle était ministre de l'Économie depuis 7 ans.
Une schizophrénie étonnante.

BRUNO LE MAIRE L’ÉCRIVAIN
Il est en promo de son livre "la voie française".
Et il critique donc sévèrement la gestion de nos finances par Bruno Le Maire, l'autre, le ministre de l’Économie...
Et alors quand j'ai lu cette phrase je suis tombé sur mes fesses : "Sortons du mirage de la gratuité universelle !"
Une gratuité universelle poussée à l'extrême par l'autre Bruno Le Maire, adepte du quoi qu'il en coûte.

OUBLIONS LES PARADOXES...
...habituels des futurs candidats à la présidentielle qui oublient qu'ils ont été aux commandes du pays.
Concentrons nous sur le fond du sujet.
Sans French Bashing excessif ni appel à la panique populiste.
Et reprenons ce qu'on vous répète ici depuis des mois/années.

LA SITUATION
Notre économie est faible et a peu de ressort pour rebondir.
Notre croissance n'existe que quand elle est alimentée par les aides publiques.
Or notre niveau de déficit et d'endettement ne permet plus à l’État de distribuer de l'argent magique.

DU FAIT DE LA HAUSSE DES TAUX
Le service de notre dette absorbe des dizaines de milliards d'euros qui ne peuvent plus servir à faire des cadeaux pour tous.
Car c'est ça le problème.
On est passé de l’État Providence à l’État "Quoi qu'il en coûte", l’État qui compense tous les aléas pour tous.
Pas seulement pour ceux qui en besoin mais pour tous.

LA FÊTE EST FINIE
Les caisses sont vides.
Et l’État ne peut plus faire plus de déficit.
Il ne peut pas emprunter plus que ce qu'il emprunte déjà et qui est massif.
Il ne peut plus multiplier les plans de...
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