Morning du 15 mars, Nous ne sommes pas en guerre
Publié le 15 mars 2021
(70 lectures)
Le 16 mars au soir exactement.
Notre Président, rêvant que l'Histoire avec un grand H allait enfin faire de lui le nouveau De Gaulle, déclarait d'un ton solennel : "Nous sommes en guerre".
Il a eu tort.
Heureusement pour nous.
Car cette guerre, nous l'aurions perdue.
UN AN DÉJÀ
Un an que nous vivons avec le virus.
Un an que nous vivons l'alternance de périodes de confinement et de semi-liberté.
Un an que nous sommes confrontés aux errements d'une politique sanitaire incertaine mais toujours assénée avec certitude.
Un an que l'économie mondiale enchaîne les records historiques, de baisse puis de rebond, que les entreprises enchaînent les records d'adaptation et que les ménages enchaînent les records d'épargne.
QUELS ENSEIGNEMENTS...
...peut-on tirer de cette année de crise économique sans précédent ?
Ils sont tellement nombreux qu'il faudrait plusieurs newsletters pour les citer.
Mais voici les principaux pour nous :
- Il ne faut jamais oublier que le risque zéro n'existe pas, les blacks swan, les cygnes noirs, ces évènements que personne ne peut prévoir, se reproduisent régulièrement et il faut en tenir compte.
- Les États sont devenus incontournables. Nous avons été infantilisés pendant cette crise. L'État nous dicte notre emploi du temps quotidien, il nous teste, il nous vaccine, il paie les salaires, il aide les entreprises, il distribue des aides, etc. Bref nous sommes entrés dans l'ère du capitalisme d'État.
LES AUTRES ENSEIGNEMENTS
- La puissance des banques centrales : envolées les limites de déficits à 3% du PIB et de dettes à 100% du PIB, les banques centrales peuvent faire "whatever it takes" pour soutenir l'économie, sans limite, et ça c'est une sacrée surprise.
- La capacité d'adaptation des entreprises a été fascinante dans cette crise : les entreprises ont accéléré leur transformation, elles ont gagné 7 ans en une seule année selon différentes études. La crise donc comme accélérateur de tendances.
Bref, une crise économique semblable à aucune autre et une crise économique qui va transformer durablement l'économie en profondeur.
À PART CA ?
QUOI DE NEUF?
J-31
Malgré les nuages qui s'amoncellent,...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Notre Président, rêvant que l'Histoire avec un grand H allait enfin faire de lui le nouveau De Gaulle, déclarait d'un ton solennel : "Nous sommes en guerre".
Il a eu tort.
Heureusement pour nous.
Car cette guerre, nous l'aurions perdue.
UN AN DÉJÀ
Un an que nous vivons avec le virus.
Un an que nous vivons l'alternance de périodes de confinement et de semi-liberté.
Un an que nous sommes confrontés aux errements d'une politique sanitaire incertaine mais toujours assénée avec certitude.
Un an que l'économie mondiale enchaîne les records historiques, de baisse puis de rebond, que les entreprises enchaînent les records d'adaptation et que les ménages enchaînent les records d'épargne.
QUELS ENSEIGNEMENTS...
...peut-on tirer de cette année de crise économique sans précédent ?
Ils sont tellement nombreux qu'il faudrait plusieurs newsletters pour les citer.
Mais voici les principaux pour nous :
- Il ne faut jamais oublier que le risque zéro n'existe pas, les blacks swan, les cygnes noirs, ces évènements que personne ne peut prévoir, se reproduisent régulièrement et il faut en tenir compte.
- Les États sont devenus incontournables. Nous avons été infantilisés pendant cette crise. L'État nous dicte notre emploi du temps quotidien, il nous teste, il nous vaccine, il paie les salaires, il aide les entreprises, il distribue des aides, etc. Bref nous sommes entrés dans l'ère du capitalisme d'État.
LES AUTRES ENSEIGNEMENTS
- La puissance des banques centrales : envolées les limites de déficits à 3% du PIB et de dettes à 100% du PIB, les banques centrales peuvent faire "whatever it takes" pour soutenir l'économie, sans limite, et ça c'est une sacrée surprise.
- La capacité d'adaptation des entreprises a été fascinante dans cette crise : les entreprises ont accéléré leur transformation, elles ont gagné 7 ans en une seule année selon différentes études. La crise donc comme accélérateur de tendances.
Bref, une crise économique semblable à aucune autre et une crise économique qui va transformer durablement l'économie en profondeur.
À PART CA ?
QUOI DE NEUF?
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