Whatever it takes.

Morning du 12 mars, Quoi qu'il en coûte

Whatever it takes.


Source :

Cette expression lancée par Mario Draghi en 2012 est encore plus d'actualité.
Le rapport de la dernière réunion de la Banque Centrale Européenne est claire.
L'argent va continuer à couler à flots en Europe.
NOUS N'AVONS PAS LE PLAN BIDEN
mais nous avons la BCE.
Notre plan de relance Européen de 750 milliards d'€, qui n'a d'ailleurs toujours pas été déployé, fait pâle figure avec les plans de relance Américains.
Mais notre Banque Centrale va compenser tout cela.
La FED, la banque centrale américaine, va vite devoir réduire sa distribution d'argent gratuit car les États-Unis vont connaître une croissance spectaculaire, revenir au pleine emploi et même se payer un retour à l'inflation.

MAIS NOUS
en Europe n'avons pas tous ces bons problèmes.
Le rebond de l'économie sera puissant mais il est différé chaque jour un peu plus.
Le plein emploi n'est pas du tout d'actualité.
Et donc l'inflation sera moins un sujet.
La BCE a compris tout cela.
Et elle va donc devoir continuer à soutenir la croissance.

ELLE VA MÊME,
nous dit elle hier, injecter encore plus d'argent dans le circuit.
"At a significantly higher pace".
La fête de l'argent va donc continuer en Europe.
Les indices européens se réjouissent.
Plus les nouvelles sont mauvaises pour l'économie, plus la banque centrale injectera de l'argent.
Plus la banque centrale injectera de l'argent, plus la bourse monte.
Le grand paradoxe. Toujours.

ET EN PLUS,
l'Europe n'avait pas besoin de ça, la vaccination Astra Zeneca va sûrement marquer le pas.
Le fait que nos voisins nordiques aient décidé de suspendre son utilisation après la constatation d'effets secondaires importants ne va pas améliorer sa réputation.
Un contretemps qui vient au moment où la propagation du virus s'accélère encore en Europe.
L'Europe avait déjà un métro de retard (c'est une expression de boomer non ?), maintenant elle va en avoir deux, voire trois.

TOUT LE MONDE LA VEUT
C'est la grande bataille.
La "petite chaîne qui monte", M6, est convoitée.
Très convoitée, selon les Echos.
Sur les rangs TF1, Vivendi, Xavier Niel, le Tchèque Daniel Kretinsky et peut être Altice, la maison mère de BFM et de...
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