Morning du 2 novembre, Un faux reconfinement
Publié le 2 novembre 2020
(130 lectures)
D'un point de vue sanitaire, c'est évident.
D'un point de vue économique, la différence est sensible.
L'ÉCONOMIE FRANÇAISE...
...va souffrir du reconfinement.
Mais du fait de la nature du reconfinemenent, l'impact économique sera moins brutal.
Comme l'indiquait Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, à l'émission "C'est Votre Argent", un mois du premier confinement a coûté 60 milliards d'euros, alors qu'un mois de ce "semi" reconfinement ne coutera "que" 24 milliards d'euros.
LES RAISONS SONT ÉVIDENTES
Nous n'avons pas besoin de temps d'adaptation comme lors du premier confinement.
Les écoles restent ouvertes, rendant le télétravail plus productif.
En dehors du commerce "non essentiel" (terme d'ailleurs totalement absurde), l'économie fonctionne, les usines tournent, les chantiers continuent...
BREF
L'impact de ce semi ou faux reconfinement sera moins brutal et sera compensé par les aides gouvernementales.
Sauf, évidemment, pour les entreprises déjà fragilisées par le premier confinement.
Celles du secteur de l'évènementiel, de la restauration, du tourisme et une partie de la distribution spécialisée.
Une vague de faillites dans ce secteur est inévitable.
DÉBAT SUR LA COHÉRENCE DU RECONFINEMENT
Les critiques fusent de partout.
Sur la définition des commerces qui peuvent rester ouverts, sur le fait qu'on peut quand même aller travailler même si le télétravail est recommandé, sur le fait que les écoles restent ouvertes et que les parents vont donc continuer à sortir et à se croiser, etc., etc.
En fait, si on dézoome (c'est devenu mon mot préféré), ce faux reconfinement est cohérent.
Il n'a en fait pour but que de fermer bars et restaurants, les universités, et d'isoler les personnes fragiles.
Si on avait annoncé ces mesures, tout le monde aurait hurlé.
Ça passe mieux si on noie ça dans un reconfinement.
DANS LA ZONE EURO
On attend une contraction de la croissance de 2,7% au 4ème trimestre après une croissance de 12,7% au 3ème trimestre.
C'est évidemment le secteur des services qui va tirer la croissance vers le bas du fait des mesures sanitaires prises dans une large...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
D'un point de vue économique, la différence est sensible.
L'ÉCONOMIE FRANÇAISE...
...va souffrir du reconfinement.
Mais du fait de la nature du reconfinemenent, l'impact économique sera moins brutal.
Comme l'indiquait Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, à l'émission "C'est Votre Argent", un mois du premier confinement a coûté 60 milliards d'euros, alors qu'un mois de ce "semi" reconfinement ne coutera "que" 24 milliards d'euros.
LES RAISONS SONT ÉVIDENTES
Nous n'avons pas besoin de temps d'adaptation comme lors du premier confinement.
Les écoles restent ouvertes, rendant le télétravail plus productif.
En dehors du commerce "non essentiel" (terme d'ailleurs totalement absurde), l'économie fonctionne, les usines tournent, les chantiers continuent...
BREF
L'impact de ce semi ou faux reconfinement sera moins brutal et sera compensé par les aides gouvernementales.
Sauf, évidemment, pour les entreprises déjà fragilisées par le premier confinement.
Celles du secteur de l'évènementiel, de la restauration, du tourisme et une partie de la distribution spécialisée.
Une vague de faillites dans ce secteur est inévitable.
DÉBAT SUR LA COHÉRENCE DU RECONFINEMENT
Les critiques fusent de partout.
Sur la définition des commerces qui peuvent rester ouverts, sur le fait qu'on peut quand même aller travailler même si le télétravail est recommandé, sur le fait que les écoles restent ouvertes et que les parents vont donc continuer à sortir et à se croiser, etc., etc.
En fait, si on dézoome (c'est devenu mon mot préféré), ce faux reconfinement est cohérent.
Il n'a en fait pour but que de fermer bars et restaurants, les universités, et d'isoler les personnes fragiles.
Si on avait annoncé ces mesures, tout le monde aurait hurlé.
Ça passe mieux si on noie ça dans un reconfinement.
DANS LA ZONE EURO
On attend une contraction de la croissance de 2,7% au 4ème trimestre après une croissance de 12,7% au 3ème trimestre.
C'est évidemment le secteur des services qui va tirer la croissance vers le bas du fait des mesures sanitaires prises dans une large...
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