Réduction de 48% et investissement plaisir, la SOFICA mérite-t-elle l’oscar des produits de défiscalisation ?
Réduction de 48%
Produire des films, tout en réalisant des économies d’impôts, c’est possible ! Il suffit d’investir dans les SOFICA, produit rare et unique, qui permet aux particuliers de financer la création cinématographique française. En plus de soutenir le 7ème art français, le fisc vous le rend bien avec une réduction d'impôt de 48%* du montant investi.
Surtout, les SOFICA échappent au plafond général des niches fiscales de 10 000 euros de réduction d'impôt par an. Elles présentent en effet la particularité d'avoir leur propre plafond situé à 18 000 euros et 25% du revenu global. Soit une économie d’impôt maximum de 8 640 euros.
C’est le produit à l'heure actuelle qui offre l'un des plus importants taux de défiscalisation sur l’impôt sur le revenu. Et largement puisque les autres dispositifs n’offrent « qu’une » réduction de 30 ou 25%.
En contrepartie de cette carotte fiscale immédiate, les SOFICA ont une durée de blocage généralement fixée à six ans, ce qui correspond plus ou moins à la durée de vie économique d’un film. Mais pour un produit de défiscalisation, c'est une durée courte !
Soutenir la culture française
En investissant dans une SOFICA, vous participez au financement de la production audiovisuelle française. Ce marché est fortement soutenu par les pouvoirs publics car il contribue au rayonnement culturel de la France. Les SOFICA sont ainsi soutenues par des leviers publics (crédit d’impôt) mais aussi par des obligations d’investissement et de diffusion des chaînes de télévision nationales et bientôt des plateformes de streaming.
Il s’agit de marchés strictement encadrés par le Centre National de la Cinématographie CNC qui assure un contrôle fort sur le financement des oeuvres et la traçabilité des recettes.
En Europe, la France affiche la meilleure fréquentation dans les salles de cinéma (200 millions d’entrées de 2015 à 2019) et surtout une part de marché très forte des films nationaux (entre 35% et 45%), la plus forte d’Europe. Sur les télévisions, les films français sont majoritairement représentés (55) parmi les 100 meilleures audiences TV de 2019.
A l’international, la France demeure le second exportateur de films dans le monde. Et les ventes de séries, documentaires et animation ont doublé en 10 ans.
Les films et séries bénéficient de recettes multiples et diversifiées. Pour la SOFICA la diffusion en salle n’est plus le critère majoritaire de succès, les SOFICA se récupèrent majoritairement sur les ventes à l’international, ventes Tv ou ventes à des plateformes de SVOD), sur plusieurs territoires et sur une longue période (droits détenus sur 30 ans)
En plus d’être un investissement attractif, les SOFICA proposent à leur souscripteur « de vivre en live l’aventure du cinéma et des séries ». Visites de tournage, avant-premières, de places gratuites, les passionnés de Cinéma trouveront des avantages personnels, en plus de la réduction d’impôt, et de soutenir la branche qui leur procure tant de plaisir.
Et le Covid-19 ?
Du fait de la crise sanitaire, les salles de cinéma ont été fermées pendant le confinement, et la fréquentation depuis la réouverture des salles en juin est entre 30% et 40% de ce qu’elle était à la même époque en 2019. Mais cette baisse mérite d’être relativisée : elle témoigne bien moins d’un désamour des spectateurs pour la salle que d’un effet mécanique puisque seuls 50% des sièges sont accessibles dans le cadre des mesures sanitaires.
Elle témoigne, surtout d’une baisse de l’offre de films américains en quantité et en qualité liée à la frilosité et à l’attentisme des studios US. Car les majors américaines ont décidé de repousser voire d’annuler la sortie de leurs blockbusters. Or ces films sont les locomotives du marché estival, représentant environ 70% de parts de marché.
Dans ce contexte, les films français, qui constituent le marché principal des SOFICA (qui ne sont pas autorisées à investir sur des films américains), se sont plutôt bien maintenus. Certains d’entre eux performent même au-delà des attentes (Effacer l’historique, La Daronne, Le Bonheur des uns…, La bonne épouse, etc.).
Le secteur de l’audiovisuel est un secteur acyclique et décorrélé des marchés financiers. Le besoin de se divertir et la demande d’images animées n’ont jamais été́ aussi forts qu’aujourd’hui.
Et le streaming ?
On entend aussi beaucoup parler de l’explosion du marché des plateformes de streaming (Netflix, Disney+, etc.). Ce phénomène peut-il avoir un impact négatif pour les SOFICA ?
De l’avis des professionnels du secteur, c’est, au contraire, une excellente nouvelle pour l’industrie audiovisuelle !
En effet, la crise sanitaire a accéléré le développement des plateformes de streaming qui constituent un relai de croissance hyper dynamique pour le marché car elles ont besoin de films toujours plus nombreux et diversifiés à proposer à leurs abonnés.
Ainsi sur les 6 premiers mois de l’année 2020, le marché de la location en vidéo à la demande a progressé en France de près de 22%, celui de l’achat en ligne de 36% et celui de l’abonnement aux plateformes de vidéo à la demande par abonnement de 56%. Netflix, à elle seule, a enregistré, en à peine 6 mois, une hausse de 30% du nombre de ses abonnés qui atteint près de 8 millions aujourd’hui.
Si l’offre de films français a déjà nettement progressé sur ces plateformes, la nouvelle législation va les pousser à investir encore davantage dans les productions françaises futures. Cela créera toujours plus d’opportunités de diffusion et donc de monétisation pour les films et séries financés par les SOFICA.
La crise du COVID et les questions légitimes qu’elle soulève ne doivent donc pas masquer la tendance de fond de notre marché : le besoin de se divertir ou de réfléchir et la demande d’images animées n’ont jamais été aussi forts. Il est désormais possible d’accéder aux images partout, tout le temps, sur de nombreux supports et dans de nombreux formats. C’est le moteur même de l’industrie qui tourne à plein !
Cinémage, un leader reconnuset des productions réussies
Parmi les partenaires de MeilleurPlacement, on retrouve Cinémage, le leader du marché en termes de volumes levés et gérés cumulés : plus de 120 M€ d’actifs sous gestion depuis la création et près de 450 œuvres financées à ce jour.
Cinémage est la SOFICA qui reçoit le plus de projets (près de 200/an) avec un accès privilégié aux films des principaux producteurs du secteur grâce à des droits de premier regard. Elle bénéficie ainsi d’une vraie expertise qui se voit dans ses résultats : près de 70 films ont dépassé les 500 000 entrées, 150 ont été sélectionnés dans des Festivals (Cannes, Berlin, Venise) donc 15 en 2019, un record.
Depuis leur première édition les SOFICA Cinémage ont systématiquement proposé une opportunité d’investissement globalement rentable pour leurs souscripteurs, même lors de la crise financière des années 2008 et 2009 alors que tous les autres fonds dévissaient. Ceci s’explique, selon la société, « pour partie par l’importance de l’avantage fiscal de 48% mais également par la rigueur et la diversification qui président à notre politique d’investissement » .
Pour sa nouvelle SOFICA, Cinémage maintiendra « les principales constantes qui font la force de notre modèle :
- accent sur le cinéma indépendant, premiers et seconds films, qui ont un fort potentiel festival, à budgets maîtrisés et capables de générer des recettes à l’étranger et attirer les plateformes ;
- accès privilégié aux meilleurs projets et contrôle des deals de financements : Cinémage 16 bénéficiera de notre expérience cumulée depuis 16 ans et des contacts privilégiés noués avec les principaux producteurs ;
- une gouvernance spécifiquement saluée par un rapport du … Commissaire du Gouvernement ;
- une communication régulière et transparente via nos newsletters et notre site internet.
Nous continuons en parallèle à adapter notre modèle aux mutations du marché avec une attention particulière aux séries (fiction et animation) et aux documentaires avec un fort potentiel international. »
Cinémage a été distinguée dans le « Palmarès des Fournisseurs » 2019 établis par le magazine Gestion de Fortune (enquête réalisée auprès de 4500 CGP en France et portant sur 24 catégories) : 3ème meilleure société proposant des produits de diversification (fonds d’investissement dans la culture, forêts, groupements fonciers viticoles, etc.)
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