Chaque jour, depuis le début de cette crise, nous sommes inondés de chiffres.

Morning du 24 avril, Un déluge de chiffres

Chaque jour, depuis le début de cette crise, nous sommes inondés de chiffres.


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Chiffres de contaminés, de personnes en réanimation, de morts, de chômeurs, de faillites probables, de masques, de tests, de personnes testées, de baisse de croissance, d'injections d'argent par les banques centrales, d'aides d'état, de déficits, de dettes.
Un déluge de chiffres.
Et aujourd'hui est un jour comme les autres
4,4 MILLIONS
C'est le nombre de personnes qui se sont inscrites au chômage aux États-Unis cette semaine.
Soit un total de 26 millions depuis le début de la crise.
Attention, ces chiffres sont spectaculaires mais ils ne sont pas surprenants.
Les économies ont été mises à l'arrêt.
Les chiffres seront aussi spectaculaires à la hausse.

6 000 MILLIARDS
C'est la hausse de la dette des états des économies les plus riches en 2020 du fait de la crise.
Soit un total de 66 000 milliards de dettes.
122% du PIB des ces pays.
C'est le FMI qui nous a envoyé sa salve de chiffres.

20%
La hausse des cours du pétrole aujourd'hui.
Après l'effondrement des derniers jours, un semblant de "calme" est revenu.
On va attendre à nouveau l'échéance du prochain contrat sur le pétrole, fin Mai, pour savoir si les détenteurs de pétrole sont prêts à payer pour qu'on les débarrasse de ce pétrole dont ils ne savent plus quoi faire.

0
C'est le nombre de malades atteints du Covid 19 dont l'état s'est amélioré du fait du Remdesivir du laboratoire Américain Gilead.
Les marchés américains ont perdu toute leur avance sur la journée lorsque la nouvelle est tombée.

33 MILLIARDS
33 milliards ont été retirés des fonds spéculatifs, des hedge funds, au premier trimestre.
La plus grosse baisse depuis la crise de 2008.
Les performances des hedge funds sont certes meilleures que celles de la bourse américaine, -9.4% sur le trimestre contre -20% sur le S&P, mais cela reste globalement médiocre.

8%
C'est la baisse de la production de crédit immobilier au premier trimestre.
Une baisse historique.
Les banques sont moins actives.
Elles relèvent leur taux.
Elles durcissent leurs critères de sélection.
Et les clients, surtout les plus modestes, se voient refuser l'accès à la...
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