Morning du 23 avril, La dette, quelle dette ?
Publié le 23 avril 2020
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Entre ceux qui cherchent des idées pour faire payer des taxes et des impôts à tous les autres qu'eux.
Et ceux qui veulent que cette dette soit un jour annulée, ou qu'elle devienne "perpétuelle", ce qui revient, peu ou prou, au même.
AU TOUR...
...du secrétaire du Trésor de Trump de s'exprimer.
Hear me loud and clear : oubliez la dette, on traitera le sujet plus tard.
Pour l'instant il faut sauver l'économie.
Et à mi-chemin entre John Wayne et Macron il a déclaré: "This is war, and we need to win this war and we need to spend what it takes to win".
Qu'on peut traduire par : "C'est la guerre, et nous devons gagner cette guerre et nous devons dépenser ce qu'il faut pour gagner".
On croirait Mario Draghi qui prend la place de Stallone dans Rambo 1.
DONC
Arrêtez de vous préoccuper de la dette.
Elle ne sera jamais payée.
Jamais.
Impossible.
On vous l'a déjà dit, et le grand argentier de Trump dit la même chose.
On est endettés à perpétuité, mais comme c'est à perpétuité, who cares?
NÉANMOINS
Ce qui est intéressant c'est que, malgré l'argent que les banques centrales arrose par Canadair, on voit le retour de la prime de risque.
Et c'est plutôt une bonne nouvelle.
Les taux italiens restent bas par rapport aux finances dramatiques de l'Italie mais leur différentiel avec les taux allemands sont à des niveaux qui redeviennent "raisonnables".
Et cela commence à être le cas pour tous les actifs financiers.
CE QUI EST PLUS RISQUÉ...
...doit payer un taux plus élevé.
On n'est pas dans des niveaux de marché normaux du fait de la distorsion des banques centrales (heureusement, si on était à des niveaux normaux, nous devrions payer 10% de taux d'intérêt sur notre dette d'état, et les Italiens 15%) mais on voit qu'on réapprend à évaluer un tout petit peu mieux le risque qu'avant le coronavirus.
Tant mieux donc, mais pas d'illusion.
Cela ne durera pas.
Dès qu'on aura oublié le virus, on assistera au grand retour du greed et donc de la chasse aux rendements.
SUR LE FRONT DU PÉTROLE
Ça s'est calmé un peu.
On a rebondi.
Un peu.
Très peu par rapport au massacre des jours précédents.
Il...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Et ceux qui veulent que cette dette soit un jour annulée, ou qu'elle devienne "perpétuelle", ce qui revient, peu ou prou, au même.
AU TOUR...
...du secrétaire du Trésor de Trump de s'exprimer.
Hear me loud and clear : oubliez la dette, on traitera le sujet plus tard.
Pour l'instant il faut sauver l'économie.
Et à mi-chemin entre John Wayne et Macron il a déclaré: "This is war, and we need to win this war and we need to spend what it takes to win".
Qu'on peut traduire par : "C'est la guerre, et nous devons gagner cette guerre et nous devons dépenser ce qu'il faut pour gagner".
On croirait Mario Draghi qui prend la place de Stallone dans Rambo 1.
DONC
Arrêtez de vous préoccuper de la dette.
Elle ne sera jamais payée.
Jamais.
Impossible.
On vous l'a déjà dit, et le grand argentier de Trump dit la même chose.
On est endettés à perpétuité, mais comme c'est à perpétuité, who cares?
NÉANMOINS
Ce qui est intéressant c'est que, malgré l'argent que les banques centrales arrose par Canadair, on voit le retour de la prime de risque.
Et c'est plutôt une bonne nouvelle.
Les taux italiens restent bas par rapport aux finances dramatiques de l'Italie mais leur différentiel avec les taux allemands sont à des niveaux qui redeviennent "raisonnables".
Et cela commence à être le cas pour tous les actifs financiers.
CE QUI EST PLUS RISQUÉ...
...doit payer un taux plus élevé.
On n'est pas dans des niveaux de marché normaux du fait de la distorsion des banques centrales (heureusement, si on était à des niveaux normaux, nous devrions payer 10% de taux d'intérêt sur notre dette d'état, et les Italiens 15%) mais on voit qu'on réapprend à évaluer un tout petit peu mieux le risque qu'avant le coronavirus.
Tant mieux donc, mais pas d'illusion.
Cela ne durera pas.
Dès qu'on aura oublié le virus, on assistera au grand retour du greed et donc de la chasse aux rendements.
SUR LE FRONT DU PÉTROLE
Ça s'est calmé un peu.
On a rebondi.
Un peu.
Très peu par rapport au massacre des jours précédents.
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