Morning du 30 janvier, Le morning zapping du 30/01/2020
Publié le 30 janvier 2020
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Huawei et l’Europe au centre du conflit sino-américain
Trump va de nouveau devoir s’énerver.
Sur le sujet Huawei.
Mais il ne va pas s’en prendre à la Chine (ce n’est pas trop le moment…).
Il va s’en prendre à l’Europe qui pourrait ouvrir la porte à Huawei pour ses futurs réseaux 5G.
TRUMP ET HUAWEI
Si les États-Unis et la Chine se sont mis d’accord sur une trêve dans leur différend commercial, il reste beaucoup de problèmes à régler.
Et notamment le cas Huawei.
Le géant chinois de la téléphonie, fournisseur de réseaux de télécommunication aux opérateurs, est accusé depuis des mois par Trump d'espionnage industriel et technologique et vol de propriété intellectuel.
Les États-Unis avaient interdit aux sociétés américaines de travailler avec l'équipementier chinois, et appelé les Européens à faire de même.
Une grosse claque pour Huawei qui n'a plus accès aux puces de Qualcomm ou encore Intel et qui ne peut plus intégrer Androïd de Google.
L’EUROPE ET HUAWEI
S’ils ont d’abord suivi les États-Unis, les Européens commencent à adopter une position plus ouverte vis-à-vis de Huawei.
En Grande-Bretagne, Boris Johnson a décidé avant-hier d'autoriser Huawei à participer à la mise en place du réseau 5G.
Et l’Union Européenne a suivi hier en indiquant qu’aucun acteur ne serait exclu de facto, tout en adoptant des règles visant à renforcer la sécurité des réseaux.
Et suite à cette annonce, Huawei a salué la décision de l'UE « qui lui permet de participer au déploiement de la 5G ».
Trump va s’énerver. Il va attaquer l’Europe. Ça le démange, d’autant qu’avec le coronavirus il ne peut pas décemment attaquer la Chine…
L’ALLEMAGNE ALLIER DE TRUMP ?
La commission européenne est cependant divisée sur le cas Huawei.
En France, le PDG d'Orange, Stéphane Richard, s'est prononcé la semaine dernière, contre l'exclusion de Huawei.
En Allemagne, le quotidien « Handelsblatt » a affirmé que le gouvernement allemand, divisé sur l'interdiction de Huawei, possédait des preuves de la collaboration du géant des télécoms avec les services de renseignements chinois.
Il faut dire que si Trump s’énerve et...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Trump va de nouveau devoir s’énerver.
Sur le sujet Huawei.
Mais il ne va pas s’en prendre à la Chine (ce n’est pas trop le moment…).
Il va s’en prendre à l’Europe qui pourrait ouvrir la porte à Huawei pour ses futurs réseaux 5G.
TRUMP ET HUAWEI
Si les États-Unis et la Chine se sont mis d’accord sur une trêve dans leur différend commercial, il reste beaucoup de problèmes à régler.
Et notamment le cas Huawei.
Le géant chinois de la téléphonie, fournisseur de réseaux de télécommunication aux opérateurs, est accusé depuis des mois par Trump d'espionnage industriel et technologique et vol de propriété intellectuel.
Les États-Unis avaient interdit aux sociétés américaines de travailler avec l'équipementier chinois, et appelé les Européens à faire de même.
Une grosse claque pour Huawei qui n'a plus accès aux puces de Qualcomm ou encore Intel et qui ne peut plus intégrer Androïd de Google.
L’EUROPE ET HUAWEI
S’ils ont d’abord suivi les États-Unis, les Européens commencent à adopter une position plus ouverte vis-à-vis de Huawei.
En Grande-Bretagne, Boris Johnson a décidé avant-hier d'autoriser Huawei à participer à la mise en place du réseau 5G.
Et l’Union Européenne a suivi hier en indiquant qu’aucun acteur ne serait exclu de facto, tout en adoptant des règles visant à renforcer la sécurité des réseaux.
Et suite à cette annonce, Huawei a salué la décision de l'UE « qui lui permet de participer au déploiement de la 5G ».
Trump va s’énerver. Il va attaquer l’Europe. Ça le démange, d’autant qu’avec le coronavirus il ne peut pas décemment attaquer la Chine…
L’ALLEMAGNE ALLIER DE TRUMP ?
La commission européenne est cependant divisée sur le cas Huawei.
En France, le PDG d'Orange, Stéphane Richard, s'est prononcé la semaine dernière, contre l'exclusion de Huawei.
En Allemagne, le quotidien « Handelsblatt » a affirmé que le gouvernement allemand, divisé sur l'interdiction de Huawei, possédait des preuves de la collaboration du géant des télécoms avec les services de renseignements chinois.
Il faut dire que si Trump s’énerve et...
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