Morning du 30 octobre, IPO Aramco, symbole de la mutation de l’Arabie Saoudite
Publié le 30 octobre 2019
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L’introduction en Bourse de Saudi Aramco.
Ce dimanche, la compagnie pétrolière saoudienne devrait annoncer sa première cotation pour décembre.
LE MASTODONTE
Ryad prévoit de fixer le prix de cette IPO le 17 novembre.
Les investisseurs pourront ensuite souscrire à l'offre à partir du 4 décembre en vue d'une première cotation sur le Tadawul, la Bourse de Ryad, le 11 décembre.
L’introduction en Bourse d’Aramco devrait être la plus importante IPO jamais réalisée dans le monde.
L'Arabie saoudite espère lever jusqu'à 20 milliards de dollars en plaçant 1% à 2% du capital d'Aramco sur la Bourse de Ryad. Avant de réaliser des cotations internationales (sur le Nasdaq ?)
Soit une valorisation à 2000 milliards de dollars. 2 fois plus que les GAFA !
NOUVEAU MODÈLE
Derrière cette IPO, un homme : le prince Mohammed Ben Salman, le fils du roi.
Un changement de génération au pouvoir pour un changement de modèle.
Le prince a en effet lancé un ensemble de réformes destinées à réduire la dépendance de l'Arabie saoudite à ses ressources pétrolières. La vente d’une partie du capital d'Aramco servira à ouvrir un fonds d’investissement qui investira partout dans le monde pour diversifier l’économie.
L’Arabie Saoudite ne veut plus être le gendarme du pétrole.
Elle ne veut plus devoir le maintenir artificiellement haut et aider ainsi son ennemi l’Iran.
Inversement, elle ne veut plus devoir empêcher le pétrole de s’envoler alors que son allié historique, les États-Unis, la laisse se débrouiller seule depuis qu’ils sont énergétiquement indépendants.
UN VRAI TOURNANT
Le « désengagement » de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis sur le pétrole est un vrai tournant, économique et géopolitique.
Pour la situation au Moyen-Orient, on s’en aperçoit pratiquement tous les jours depuis des mois.
Et pour les prix du pétrole, et donc de l’essence.
Jusque-là, l’Arabie Saoudite faisait en sorte que le prix du baril ne passe pas durablement sous 45 dollars et ne dépasse pas les 70 dollars.
Cette époque est bientôt terminée
NOUVELLES DATES
On sait désormais qu’il n’y aura pas de Brexit le 31...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Ce dimanche, la compagnie pétrolière saoudienne devrait annoncer sa première cotation pour décembre.
LE MASTODONTE
Ryad prévoit de fixer le prix de cette IPO le 17 novembre.
Les investisseurs pourront ensuite souscrire à l'offre à partir du 4 décembre en vue d'une première cotation sur le Tadawul, la Bourse de Ryad, le 11 décembre.
L’introduction en Bourse d’Aramco devrait être la plus importante IPO jamais réalisée dans le monde.
L'Arabie saoudite espère lever jusqu'à 20 milliards de dollars en plaçant 1% à 2% du capital d'Aramco sur la Bourse de Ryad. Avant de réaliser des cotations internationales (sur le Nasdaq ?)
Soit une valorisation à 2000 milliards de dollars. 2 fois plus que les GAFA !
NOUVEAU MODÈLE
Derrière cette IPO, un homme : le prince Mohammed Ben Salman, le fils du roi.
Un changement de génération au pouvoir pour un changement de modèle.
Le prince a en effet lancé un ensemble de réformes destinées à réduire la dépendance de l'Arabie saoudite à ses ressources pétrolières. La vente d’une partie du capital d'Aramco servira à ouvrir un fonds d’investissement qui investira partout dans le monde pour diversifier l’économie.
L’Arabie Saoudite ne veut plus être le gendarme du pétrole.
Elle ne veut plus devoir le maintenir artificiellement haut et aider ainsi son ennemi l’Iran.
Inversement, elle ne veut plus devoir empêcher le pétrole de s’envoler alors que son allié historique, les États-Unis, la laisse se débrouiller seule depuis qu’ils sont énergétiquement indépendants.
UN VRAI TOURNANT
Le « désengagement » de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis sur le pétrole est un vrai tournant, économique et géopolitique.
Pour la situation au Moyen-Orient, on s’en aperçoit pratiquement tous les jours depuis des mois.
Et pour les prix du pétrole, et donc de l’essence.
Jusque-là, l’Arabie Saoudite faisait en sorte que le prix du baril ne passe pas durablement sous 45 dollars et ne dépasse pas les 70 dollars.
Cette époque est bientôt terminée
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