Morning du 22 juillet, Les nouvelles théories monétaires
Publié le 22 juillet 2019
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Ce qu’il se passe depuis quelques années, depuis la sortie de crises (subprimes et dettes des éÉtats), tord le coup à toutes les théories enseignées dans les cursus universitaires.
Celles qui disent que le rôle d’une banque centrale se limite à accompagner la croissance d’une économie et éviter la surchauffe et l’inflation.
Chaque jour ou presque, les banques centrales inventent de nouveaux modèles
ON NE LUTTE PLUS CONTRE L’INFLATION
Jeudi, on apprenait ainsi, selon des informations de Bloomberg, que la BCE envisage de modifier son objectif d’inflation.
L'institution pourrait tolérer que le taux d'inflation dépasse les 2 % temporairement.
Mario Draghi, futur ex-président de la BCE, serait notamment favorable à une approche « symétrique », qui donnerait plus de flexibilité par rapport à l’objectif de 2% en se situant soit au-dessus, soit en dessous de cette cible.
Une telle approche permettrait par exemple à la BCE de tolérer une inflation élevée après une période de faiblesse afin de s’assurer que la hausse des prix est bien ancrée.
LA PRÉVENTION AVANT LA RELANCE
Et vendredi, c’est John Williams, le président de l'antenne de New York de la Réserve fédérale américaine, qui a plaidé en faveur d'une baisse prononcée des taux directeurs.
Pour Williams, il ne faut pas attendre que l’économie montre des signes d’essoufflement pour la soutenir.
Il a notamment comparé une baisse rapide des taux à un vaccin, permettant de se prémunir contre le risque de difficultés à venir.
UN MONDE SANS INFLATION
Si on voit l’émergence de nouvelles théories, c’est avant tout parce que les anciennes ne fonctionnent plus.
Les politiques de relance des banques centrales auraient dû, en théorie, faire grimper l’inflation.
Mais l’inflation reste basse.
Du fait, principalement, de causes structurelles comme la démographie, l'impact déflationniste de la technologie et l'évolution sociétale vers la déconsommation subie ou volontaire.
L’inflation a toujours été considérée comme LA conséquence néfaste des politiques de relance monétaire. Sans cet effet, qu’est-ce qui...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Celles qui disent que le rôle d’une banque centrale se limite à accompagner la croissance d’une économie et éviter la surchauffe et l’inflation.
Chaque jour ou presque, les banques centrales inventent de nouveaux modèles
ON NE LUTTE PLUS CONTRE L’INFLATION
Jeudi, on apprenait ainsi, selon des informations de Bloomberg, que la BCE envisage de modifier son objectif d’inflation.
L'institution pourrait tolérer que le taux d'inflation dépasse les 2 % temporairement.
Mario Draghi, futur ex-président de la BCE, serait notamment favorable à une approche « symétrique », qui donnerait plus de flexibilité par rapport à l’objectif de 2% en se situant soit au-dessus, soit en dessous de cette cible.
Une telle approche permettrait par exemple à la BCE de tolérer une inflation élevée après une période de faiblesse afin de s’assurer que la hausse des prix est bien ancrée.
LA PRÉVENTION AVANT LA RELANCE
Et vendredi, c’est John Williams, le président de l'antenne de New York de la Réserve fédérale américaine, qui a plaidé en faveur d'une baisse prononcée des taux directeurs.
Pour Williams, il ne faut pas attendre que l’économie montre des signes d’essoufflement pour la soutenir.
Il a notamment comparé une baisse rapide des taux à un vaccin, permettant de se prémunir contre le risque de difficultés à venir.
UN MONDE SANS INFLATION
Si on voit l’émergence de nouvelles théories, c’est avant tout parce que les anciennes ne fonctionnent plus.
Les politiques de relance des banques centrales auraient dû, en théorie, faire grimper l’inflation.
Mais l’inflation reste basse.
Du fait, principalement, de causes structurelles comme la démographie, l'impact déflationniste de la technologie et l'évolution sociétale vers la déconsommation subie ou volontaire.
L’inflation a toujours été considérée comme LA conséquence néfaste des politiques de relance monétaire. Sans cet effet, qu’est-ce qui...
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