Morning du 15 mai, POURQUOI PAS NOUS ?
Publié le 15 mai 2019
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Et je ne comprends toujours pas pourquoi ce n'est pas une priorité nationale.
Hier,même la Grande Bretagne, malgré le Brexit a affiché son taux de chômage le plus bas depuis 1974, 3.6%. Etats Unis 3.6%, Japon 2.5%, Allemagne 3.2%.
Et nous...8.8%?
Pourquoi un tel fossé?
J'ai posé la question au "club des économistes" de C'est Votre Argent...
POURQUOI PAS NOUS?
Christopher Dembik, Saxobank:
"La France a fait le choix d’un système reposant sur une forte dichotomie du marché de l’emploi – chômage de masse pour les non-diplômés et plein emploi pour les BAC+2 – doté d’un généreux système d’allocations chômage. En même temps, la flexibilité professionnelle et la flexibilité géographique restent faibles et la peur du déclassement fait que les salariés sont souvent réticents à changer d’emploi. L’autre point sur lequel la France a encore du retard, c’est la formation professionnelle qui a été réformée dans le bon sens ces dernières années mais qui est souvent mal et peu utilisée à la fois par les salariés et les employeurs. Le système universitaire est aussi à blâmer : on intègre massivement des jeunes dans des cursus qui sont voués à conduire vers des phases d’alternance entre CDD et chômage. Enfin, il faut aussi ajouter un facteur démographique : notre économie ne créé pas assez d’emplois pour les nouveaux arrivants sur le marché du travail"
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Hier,même la Grande Bretagne, malgré le Brexit a affiché son taux de chômage le plus bas depuis 1974, 3.6%. Etats Unis 3.6%, Japon 2.5%, Allemagne 3.2%.
Et nous...8.8%?
Pourquoi un tel fossé?
J'ai posé la question au "club des économistes" de C'est Votre Argent...
POURQUOI PAS NOUS?
Christopher Dembik, Saxobank:
"La France a fait le choix d’un système reposant sur une forte dichotomie du marché de l’emploi – chômage de masse pour les non-diplômés et plein emploi pour les BAC+2 – doté d’un généreux système d’allocations chômage. En même temps, la flexibilité professionnelle et la flexibilité géographique restent faibles et la peur du déclassement fait que les salariés sont souvent réticents à changer d’emploi. L’autre point sur lequel la France a encore du retard, c’est la formation professionnelle qui a été réformée dans le bon sens ces dernières années mais qui est souvent mal et peu utilisée à la fois par les salariés et les employeurs. Le système universitaire est aussi à blâmer : on intègre massivement des jeunes dans des cursus qui sont voués à conduire vers des phases d’alternance entre CDD et chômage. Enfin, il faut aussi ajouter un facteur démographique : notre économie ne créé pas assez d’emplois pour les nouveaux arrivants sur le marché du travail"
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