Morning du 29 octobre, Octobre rouge
Publié le 29 octobre 2018
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UN MOIS A HAUTS RISQUES
Le mois d’octobre est traditionnellement un mois réputé à hauts risques sur les marchés. Les krachs de 1929 ou de 1987 en sont le parfait exemple. L’année dernière faisait figure d’exception, un alignement de planètes exceptionnel alimentait le courant acheteur. Accélération de la reprise économique en Europe, performances boursières au zénith à Wall Street dopées par la politique fiscale de Donald Trump…, le CAC avait ainsi effacé l’intégralité de la baisse accusée depuis 2008. Mais cette année, le contexte est diamétralement différent…
BROUILLARD ET VENTS VIOLENTS
Le rouge est donc tendance pour cette collection automne-hiver 2018. Et rien ne plaide pour un changement de la perception des investisseurs sur l’état des marchés. Les opérateurs restent sur le qui-vive, sur fond de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, du ralentissement de la croissance chinoise, de craintes sur la hausse des taux américains. Sur le dossier du budget italien, la situation n’est pas prête de s’améliorer. Standard & Poor's a annoncé ce week-end avoir abaissé la perspective de la note BBB de l'Italie à « négative » contre « stable » auparavant. Bref, la visibilité n’est plus au rendez-vous et l’évolution des marchés traduisent ces craintes. La palme revient au Nikkei qui lâche près de 12% depuis le mois d’octobre. Seul l’Ibovespa échappe à cette sévère correction sur les marchés, avec un gain d’un peu plus de 8% ; soutenu par la perspective de l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro au Brésil.
LA VICTOIRE DU CHOUCHOU
Les marchés brésiliens devraient être les grands gagnants de cette année boursière. Les investisseurs ont fait de Jair Bolsonaro leur chouchou, séduits par des réformes fiscales et structurelles fortes et un programme grandement teinté de...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Le mois d’octobre est traditionnellement un mois réputé à hauts risques sur les marchés. Les krachs de 1929 ou de 1987 en sont le parfait exemple. L’année dernière faisait figure d’exception, un alignement de planètes exceptionnel alimentait le courant acheteur. Accélération de la reprise économique en Europe, performances boursières au zénith à Wall Street dopées par la politique fiscale de Donald Trump…, le CAC avait ainsi effacé l’intégralité de la baisse accusée depuis 2008. Mais cette année, le contexte est diamétralement différent…
BROUILLARD ET VENTS VIOLENTS
Le rouge est donc tendance pour cette collection automne-hiver 2018. Et rien ne plaide pour un changement de la perception des investisseurs sur l’état des marchés. Les opérateurs restent sur le qui-vive, sur fond de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, du ralentissement de la croissance chinoise, de craintes sur la hausse des taux américains. Sur le dossier du budget italien, la situation n’est pas prête de s’améliorer. Standard & Poor's a annoncé ce week-end avoir abaissé la perspective de la note BBB de l'Italie à « négative » contre « stable » auparavant. Bref, la visibilité n’est plus au rendez-vous et l’évolution des marchés traduisent ces craintes. La palme revient au Nikkei qui lâche près de 12% depuis le mois d’octobre. Seul l’Ibovespa échappe à cette sévère correction sur les marchés, avec un gain d’un peu plus de 8% ; soutenu par la perspective de l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro au Brésil.
LA VICTOIRE DU CHOUCHOU
Les marchés brésiliens devraient être les grands gagnants de cette année boursière. Les investisseurs ont fait de Jair Bolsonaro leur chouchou, séduits par des réformes fiscales et structurelles fortes et un programme grandement teinté de...
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