Il faut bien que quelqu’un en parle. Ce sujet ne semble plus intéresser personne à part les anglais. Même les investisseurs se sont convaincus du fait que le Brexit était un problème pour la Grande Bretagne seulement, pas pour l’Europe. Et pourtant c’est un sujet essentiel.

Morning du 8 juin, Et le Brexit?

Il faut bien que quelqu’un en parle. Ce sujet ne semble plus intéresser personne à part les anglais. Même les investisseurs se sont convaincus du fait que le Brexit était un problème pour la Grande Bretagne seulement, pas pour l’Europe. Et pourtant c’est un sujet essentiel.


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LE GOUVERNEMENT ANGLAIS AFFAIBLI
Surtout à une période où certains pays comme l’Italie se prennent à rêver eux de sortie de l’euro et de la zone euro. Et le long et lent cheminement vers le Brexit se poursuit avec une échéance qui se rapproche de plus en plus mais une Grande Bretagne qui est de plus en perdue, de plus en plus divisée et de plus en plus affaiblie politiquement. Et une Theresa de plus en plus désemparée.

ON A ENCORE ÉVITÉ UNE CRISE GOUVERNEMENTALE
Et une fois de plus, Theresa May a du faire des concessions à son propre camp. Cette fois c’est le secrétaire au Brexit lui-même, David Davis qui menaçait de démissionner. Cela aurait fait désordre. Il était contre l’extension sans date butoir de l’Union Douanière, une extension que Theresa May avait proposé pour se donner le temps de résoudre le problème entre une Irlande du Nord qui va quitter l’Union avec l’Angleterre et une Irlande du Sud qui va rester. Elle a finalement cédé et accepté de limiter cette extension d’un an seulement après la période de transition.

LES MARCHÉS SUIVENT LA BANQUE D'ANGLETERRE
Les marchés réagissent peu aux nouvelles sur le Brexit.
Ce n’est plus un sujet. Pour l’instant. On attend de voir comment May va s’en sortir et comment les européens vont accepter ses propositions car tout ou presque reste encore à négocier. Mais le Brexit pèse sur l’économie britannique et cela impacte les marchés britanniques. Les taux et la monnaie principalement, un peu moins les indices boursiers. Ce que les marchés suivent de près en fait c’est la politique de la Banque d’Angleterre face au Brexit. Une politique extrêmement complexe à manœuvrer car la banque d’Angleterre est coincée entre une inflation qui est soutenue du fait de la faiblesse de la monnaie et une croissance qui souffre des perspectives du Brexit. Et donc un pilotage à vue un peu difficile à suivre pour les...
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