Après des semaines de hausse ininterrompue, le pétrole s’est replié hier. C’est l’annonce d’une rencontre hier entre les ministres de l’énergie Saoudien et Russe et une déclaration du Russe sur un possible assouplissement des quotas de production qui a provoqué cette détente sur les marchés

Morning du 25 mai, LE PETROLE MARQUE UNE PAUSE

Après des semaines de hausse ininterrompue, le pétrole s’est replié hier. C’est l’annonce d’une rencontre hier entre les ministres de l’énergie Saoudien et Russe et une déclaration du Russe sur un possible assouplissement des quotas de production qui a provoqué cette détente sur les marchés


Source :

LES QUOTAS
Des quotas mis en place en Janvier 2017 et systématiquement renouvelés et respectés depuis. C’est la mise en place de ces quotas qui a permis au pétrole de rebondir spectaculairement. Le Brut a dépassé les 70 dollars, le brent a frôlé les 80 dollars.

POURQUOI ASSOUPLIR LES QUOTAS MAINTENANT ?
L’Arabie Saoudite, l’OPEP et la Russie profitent largement de la hausse du pétrole. Lors de la mise en place des quotas, l’Arabie Saoudite visait une stabilisation du pétrole au dessus des 50 dollars, puis au dessus des 60 dollars. Seulement voilà, du fait de la reprise de la croissance économique mondiale et de la hausse de la demande, du fait des tensions géopolitiques et de la baisse de l’offre iranienne et Vénézuelienne, le pétrole a largement dépassé les objectifs qu’avaient fixés les Saoudiens. Et ça devient un problème. Une hausse trop forte du cours du pétrole pourrait avoir un impact négatif sur la consommation, éventuellement même ralentir la croissance dans certains pays, et pourrait donc provoquer dans un deuxième temps une rechute des cours du pétrole.

LA POSITION AMBIGUE DES ETATS UNIS
D’un côté la hausse du pétrole favorise des Etats Unis dont la production pétrolière ne cesse d’augmenter. Elle favorise notamment les producteurs d’un pétrole de schiste de plus en plus rentable. Mais d’un autre côté, une hausse trop forte du pétrole entraîne une flambée du prix de l’essence. Et ça c’est un problème pour Donald Trump qui ne veut pas d’une baisse de pouvoir d’achat des consommateurs américains en plein driving season et à quelques mois des élections de mi mandat. L’accord éventuel entre l’Opep et les Russes sur un assouplissemnt des quotas serait un signe fort de la volonté des principaux acteurs de maintenir le pétrole dans une fourchette assez étroite autour de 50 à 60 dollars. On en saura plus dans les...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2018 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières