Morning du 9 janvier, GESTION ACTIVE CONTRE GESTION PASSIVE
Publié le 9 janvier 2018
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Les performances des fonds actions sont quasiment tous positifs. Ce qui est évidemment une bonne nouvelle pour le monde de la gestion. Mais, et c’est un peu le paradoxe, pour être un bon gérant, il ne suffit pas d’être positif, il faut battre son indice de référence.
INDICE DE REFERENCE OU BENCHMARK
La plupart des fonds ont en effet un indice de référence, on dit benchmark en anglais et en langage pro, le CAC par exemple pour un fonds Français ou l’indice des valeurs européennes ou l’indice des valeurs mondiales pour les fonds internationaux. Et c’est là que ça se corse. Avoir un rendement de 7% c’est bien dans l’absolu mais si le CAC a fait 9.5% et que c’est votre indice de référence, vous avez sous performé et cela se ressentira sur votre collecte.
LA CONCURRENCE DE LA GESTION PASSIVE
Donc concurrence entre les gérants par rapport à leur indice de référence.
C’est la première difficulté. Les gérants tentent de battre leur indice de référence. C’est leur objectif. Mais le problème c’est qu’il n’y a pas seulement une concurrence entre les gérants, il y a aussi la concurrence entre l’homme et la machine. Entre ce qu’on appelle la gestion active, avec un gérant qui choisit les actions sur lesquelles il va investir en fonction de ses convictions et ses modèles, et la gestion passive, ou gestion indicielle, où des programmes répliquent le plus fidèlement possible les indices. Et quand les indices performent aussi bien qu’en 2017, la gestion passive fait un carton plein car elle affiche en plus des frais nettement moins élevés.
UNE BONNE ANNEE 2018 MAIS PAS TROP...
Tout ceci se traduit dans les classements.
Plus particulièrement aux Etats Unis où le S&P a affiché une performance de 22%, le verdict est sans appel. La collecte sur les fonds indiciels a encore explosé. Vanguard un des leaders de la gestion passive a collecté, tenez vous bien, plus d’un milliard de dollars par jour, par jour en 2017. A l’inverse, des gérants actifs comme Goldman Sachs ou Franklin Templeton ont les fonds qui se sont le plus mal...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
INDICE DE REFERENCE OU BENCHMARK
La plupart des fonds ont en effet un indice de référence, on dit benchmark en anglais et en langage pro, le CAC par exemple pour un fonds Français ou l’indice des valeurs européennes ou l’indice des valeurs mondiales pour les fonds internationaux. Et c’est là que ça se corse. Avoir un rendement de 7% c’est bien dans l’absolu mais si le CAC a fait 9.5% et que c’est votre indice de référence, vous avez sous performé et cela se ressentira sur votre collecte.
LA CONCURRENCE DE LA GESTION PASSIVE
Donc concurrence entre les gérants par rapport à leur indice de référence.
C’est la première difficulté. Les gérants tentent de battre leur indice de référence. C’est leur objectif. Mais le problème c’est qu’il n’y a pas seulement une concurrence entre les gérants, il y a aussi la concurrence entre l’homme et la machine. Entre ce qu’on appelle la gestion active, avec un gérant qui choisit les actions sur lesquelles il va investir en fonction de ses convictions et ses modèles, et la gestion passive, ou gestion indicielle, où des programmes répliquent le plus fidèlement possible les indices. Et quand les indices performent aussi bien qu’en 2017, la gestion passive fait un carton plein car elle affiche en plus des frais nettement moins élevés.
UNE BONNE ANNEE 2018 MAIS PAS TROP...
Tout ceci se traduit dans les classements.
Plus particulièrement aux Etats Unis où le S&P a affiché une performance de 22%, le verdict est sans appel. La collecte sur les fonds indiciels a encore explosé. Vanguard un des leaders de la gestion passive a collecté, tenez vous bien, plus d’un milliard de dollars par jour, par jour en 2017. A l’inverse, des gérants actifs comme Goldman Sachs ou Franklin Templeton ont les fonds qui se sont le plus mal...
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