Morning du 20 septembre, Shinzo Abe fait le pari des élections anticipées
Publié le 20 septembre 2017
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UN VENT FAVORABLE AU JAPON
Abe sent qu’il a le vent en poupe et que l’opposition est extrêmement affaiblie et veut en profiter pour consolider son pouvoir sur une durée plus longue. Apparemment, les précédents ratés de calculs d’élections anticipées de Chirac en 97 à Theresa May en 2017 ne lui font pas peur. Il est prêt à y aller. Et les investisseurs applaudissent. Hausse du Nikkei, hausse des taux longs japonais, baisse du yen : les marchés boursiers, les marchés des taux et le marché des changes continuent à saluer cette perspective.
CHANGER L'IMAGE QU'ON A DU JAPON
On en parle peu car on garde toujours l’image d’un Japon confronté à une faiblesse économique structurelle mais le Japon va bien, très bien même. Il affiche un taux de chômage spectaculairement bas à 2.8%, le plus bas de tous les pays développés, une croissance solide au dessus des 1.6% et même un taux d’inflation positif, certes faible, mais positif. Il faut qu’on sorte de ce cliché d’un Japon miné par la déflation et une croissance désespérément nulle. Ça c’est du passé.
LE COMEBACK DES ABENOMICS
Et ces succès sont attribués à Shinzo Abe, d’où l’enthousiasme des investisseurs pour ces perspectives d’élections anticipées. Rappelez-vous. Les marchés s’étaient emballés pour les Abenomics et les fameuses flèches de la politique économique imaginées par le Premier ministre japonais. Puis, devant l’absence immédiate de résultats économiques, on avait commencé à sérieusement douter de l’efficacité de la politique d’Abe. Le vent a donc tourné à nouveau : les Abenomics sont à nouveau cités en exemple et considérés par les investisseurs comme la cause de la sortie du Japon d’une longue période de léthargie, et les marchés saluent la politique monétaire, la politique fiscale, les réformes...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Abe sent qu’il a le vent en poupe et que l’opposition est extrêmement affaiblie et veut en profiter pour consolider son pouvoir sur une durée plus longue. Apparemment, les précédents ratés de calculs d’élections anticipées de Chirac en 97 à Theresa May en 2017 ne lui font pas peur. Il est prêt à y aller. Et les investisseurs applaudissent. Hausse du Nikkei, hausse des taux longs japonais, baisse du yen : les marchés boursiers, les marchés des taux et le marché des changes continuent à saluer cette perspective.
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On en parle peu car on garde toujours l’image d’un Japon confronté à une faiblesse économique structurelle mais le Japon va bien, très bien même. Il affiche un taux de chômage spectaculairement bas à 2.8%, le plus bas de tous les pays développés, une croissance solide au dessus des 1.6% et même un taux d’inflation positif, certes faible, mais positif. Il faut qu’on sorte de ce cliché d’un Japon miné par la déflation et une croissance désespérément nulle. Ça c’est du passé.
LE COMEBACK DES ABENOMICS
Et ces succès sont attribués à Shinzo Abe, d’où l’enthousiasme des investisseurs pour ces perspectives d’élections anticipées. Rappelez-vous. Les marchés s’étaient emballés pour les Abenomics et les fameuses flèches de la politique économique imaginées par le Premier ministre japonais. Puis, devant l’absence immédiate de résultats économiques, on avait commencé à sérieusement douter de l’efficacité de la politique d’Abe. Le vent a donc tourné à nouveau : les Abenomics sont à nouveau cités en exemple et considérés par les investisseurs comme la cause de la sortie du Japon d’une longue période de léthargie, et les marchés saluent la politique monétaire, la politique fiscale, les réformes...
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