Morning du 3 avril, Rencontre au sommet
Publié le 3 avril 2017
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TRUMP ABOIE MAIS NE MORD PAS
Avouons le, nous sommes un peu perdus. Le protectionnisme a été un des thèmes les plus rudes de la campagne de Trump. S’il était élu, on allait voir ce qu’on allait voir. Mais depuis il ne s’est rien passé. À tel point que tous les pays visés par Trump dans la campagne ont vu leurs marchés exploser à commencer par le Mexique. Les investisseurs pensent que Trump multiplient les déclarations incendiaires mais qu'il n'agira pas.
UN SOMMET AMICAL ?
Est-ce qu’on a des indications sur la position que Donald Trump va adopter ?
Dans une interview au Financial Times ce matin, il manie, comme à son habitude la carotte et le bâton. Il menace de frapper la Corée du Nord, il menace de mettre en place des droits de douane, il menace de bloquer certaines importations et de l’autre côté il déclare, je cite "j’ai beaucoup de respect pour la Chine et son président et je ne serai pas surpris si nous parvenons à un accord spectaculaire". Rappelez vous la rencontre avec le premier ministre japonais, un autre ennemi commercial désigné, qui s’est terminée par une partie de golf extrêmement chaleureuse.
UN ACCORD DE PRINCIPE MAIS DEUX ROUTES TOTALEMENT DIVERGENTES
On peut donc s’attendre à un accord ?
Un accord de principe peut être. Sur les grands principes. Mais Trump devra agir car la Chine ne fera pas de vraies concessions. Le plus surprenant depuis l’élection de Trump, c’est qu’on assiste à une inversion des rôles entre les deux pays sur la scène internationale. Trump parle de protectionnisme. Xi Jinping fait un discours vibrant en faveur du libre échange. Trump piétine l’environnement, Xi Jinping renouvelle ses engagements en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Même si ce sommet se termine par des embrassades et des accolades, les États-Unis et la Chine ne pourront pas...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Avouons le, nous sommes un peu perdus. Le protectionnisme a été un des thèmes les plus rudes de la campagne de Trump. S’il était élu, on allait voir ce qu’on allait voir. Mais depuis il ne s’est rien passé. À tel point que tous les pays visés par Trump dans la campagne ont vu leurs marchés exploser à commencer par le Mexique. Les investisseurs pensent que Trump multiplient les déclarations incendiaires mais qu'il n'agira pas.
UN SOMMET AMICAL ?
Est-ce qu’on a des indications sur la position que Donald Trump va adopter ?
Dans une interview au Financial Times ce matin, il manie, comme à son habitude la carotte et le bâton. Il menace de frapper la Corée du Nord, il menace de mettre en place des droits de douane, il menace de bloquer certaines importations et de l’autre côté il déclare, je cite "j’ai beaucoup de respect pour la Chine et son président et je ne serai pas surpris si nous parvenons à un accord spectaculaire". Rappelez vous la rencontre avec le premier ministre japonais, un autre ennemi commercial désigné, qui s’est terminée par une partie de golf extrêmement chaleureuse.
UN ACCORD DE PRINCIPE MAIS DEUX ROUTES TOTALEMENT DIVERGENTES
On peut donc s’attendre à un accord ?
Un accord de principe peut être. Sur les grands principes. Mais Trump devra agir car la Chine ne fera pas de vraies concessions. Le plus surprenant depuis l’élection de Trump, c’est qu’on assiste à une inversion des rôles entre les deux pays sur la scène internationale. Trump parle de protectionnisme. Xi Jinping fait un discours vibrant en faveur du libre échange. Trump piétine l’environnement, Xi Jinping renouvelle ses engagements en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Même si ce sommet se termine par des embrassades et des accolades, les États-Unis et la Chine ne pourront pas...
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