Les indices boursiers ne craignent plus les coups. Ni le Brexit, ni Trump, ni l'Italie n'ont eu raison de leur optimisme. Hier le CAC a atteint son plus haut niveau de l'année, les indices européens également et les indices américains retrouvent leurs niveaux historiques. Les investisseurs sont persuadés que cette incroyable résilience est le signe précurseur d'un rallye de fin d'année.

Morning du 7 Décembre, Même pas mal!

Les indices boursiers ne craignent plus les coups. Ni le Brexit, ni Trump, ni l'Italie n'ont eu raison de leur optimisme. Hier le CAC a atteint son plus haut niveau de l'année, les indices européens également et les indices américains retrouvent leurs niveaux historiques. Les investisseurs sont persuadés que cette incroyable résilience est le signe précurseur d'un rallye de fin d'année.


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TOUT LE CONTRAIRE
Ceux qui n'avaient pas appris les leçons du Brexit et de Trump et ont vendu les actions, même italiennes, après l'annonce de la victoire du non au référendum, ont payé cher leur erreur. Les indices ont fortement rebondi et hier même les actions des banques italiennes se sont envolées de plus de 10%. La volatilité, indice de nervosité des marchés, dont la référence est le VIX, volatilité sur le S&P 500, n'en finit pas de chuter. Les marchés n'ont jamais été aussi sereins et euphoriques cette année.

L’ÉTATISATION DES MARCHÉS FINANCIERS
Il faut le dire et le répéter. Ce que nous vivons actuellement sur les marchés est totalement nouveau, historique bien sûr, et un peu déroutant. Les marchés de taux, marchés d’emprunts d’État et d’entreprise, sont largement contrôlés par les banques centrales. Nous nous sommes habitués à cette étatisation de fait mais c’est incroyable. Et maintenant ce sont les marchés d’actions qui sont progressivement nationalisés. Au Japon, la Banque centrale possède plus de 30% des entreprises qui composent les principaux indices boursiers japonais. Et nous venons d’apprendre que les principaux fonds étatiques chinois sont parmi les plus gros actionnaires de 39% des sociétés cotées.

BIENTÔT AUX ÉTATS UNIS ET EN EUROPE?
Les banques centrales américaines et européennes n’ont pas la même politique. Pas encore. En Europe les banques centrales interviennent sur les grosses entreprises mais à travers l’achat de leurs emprunts. C’est une première étape. La Banque centrale suisse, elle, est devenue un des premiers actionnaires de groupes internationaux et notamment des groupes technologiques américains. Mais nul doute qu’un nouveau tabou a été brisé. Si les marchés boursiers devaient connaître un nouveau...
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